Pour la dernière balade de notre séjour capcinois le petit groupe a choisi de retourner à Camporeils par la Montagnette, avec l'idée de faire un tour sur le plateau au milieu des lacs les plus élevés. Mais ...

Cette fois nous montons en voiture jusqu'au réservoir d'eau, gagnant ainsi près de 100m de dénivelé et 2 km aller-retour.

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Nous prenons le chemin puis le sentier en balcon sur la vallée du Galbe et montons jusqu'à l'orri en ardoises et son petit ruisseau qui étaient si charmants en Juillet dernier. Ils le sont encore avec maintenant des couleurs et sous une lumière de fin d'été.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous attaquons ensuite les raidillons vers le col d'où on découvre le site de Camporeils. La vue est toujours aussi belle, mais la météo nous joue un tour : déjà que la température est, comme prévu, plutôt froide (5 ou 6 °C), une tramontane déchaînée ramène le "ressenti" autour de 0°C . Et les épais nuages qui dominent les cimes côté ariégeois commencent à se répandre sur le haut du plateau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D'un commun accord nous renonçons à notre balade vers les lacs du haut où il est si facile de se perdre par temps de brouillard et nous allons plutôt rentrer par la Serra de Mauri qui est, elle, bien dégagée et apparemment pas menacée. En montant le long de la crête nous trouvons un coin abrité, bien ensoleillé, qui semble assez confortable pour la pause PN. Et la vue côté Nord est très belle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivés au pied du signal de Camporeils nous suivons la piste -fermée à la circulation- jusqu'à l'arrivée du télésiège de la Calmaseille puis nous continuons notre descente sur la piste de ski "des crêtes", avec de superbes vues vers l'Est, les massifs du Canigou et du Madres. Quelques passages sont assez pentus mais le sol n'est pas glissant et c'est sans encombre que nous retrouvons notre véhicule après environ 11 km et 400 m de dénivelé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pratiquement aucune fleur sur ce parcours, à l'exception de la callune ou "bruyère commune" (Calluna vulgaris, famille des éricacées) dont les touffes rases se mêlent aux rochers sur les crêtes ventées de la Serra de Mauri.