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Cereyste, le Vallon des Conquettes, le Cabanon du Marquis
Retour du beau temps : grand soleil mais il fait froid et il y a un fort mistral. Les profonds vallons au Nord de Ceyreste sont bien exposés et ils devraient nous mettre un bon moment à l'abri. Une fois sur la crête, on trouvera bien un coin protégé du vent pour le pique-nique avant de rentrer.
Nous quittons vers 10h le parking - à cette heure peu fréquenté - qui jouxte le stade de Cereyste.
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On commence par rejoindre sur une piste le fond du vallon où débute un étroit sentier qui s'engage dans une gorge non moins étroite en direction de "l'oppidum". Dans un évasement du ravin on trouve un ancien four à chaux. Il est vrai qu'ici les matières premières (bois et pierres calcaires) ne manquent pas.
L'oppidum est un rocher imposant qui domine d'une cinquantaine de mètres le fond du vallon. Il abrite quelques restes d'occupation humaine remontant à l'époque celto-ligure (400 av. J.-C. , plus ICI ).
Quelques centaines de mètres après l'oppidum on rencontre une bifurcation : à gauche, le vallon de Gendame qui conduit sur la crête à l'Ouest du Cabanon des Gardes ; à droite le vallon des Conquettes ( petites conques, i.e. petites dépressions du relief ??), plus à l'Est et qui va nous permettre une boucle moins longue. Le sentier, bordé de rochers pittoresques, s'élève doucement et régulièrement jusqu'à la piste qu'on suit en dominant le village de Roquefort pour atteindre le Cabanon du Marquis, haut-lieu des pique-niques de randonneurs.
Nous nous installons un peu à l'écart, bien à l'abri du vent et près de superbes panoramas : au Sud, la Baie de La Ciotat (et face à nous le soleil, il n'y a donc pas de photos) et au Nord, la Sainte-Baume et le Pic de Bertagne.
Un petit kilomètre sur la piste et nous prenons à droite un sentier qui descend sur la crête qui sépare deux vallons. Malgré cette topographie en principe favorable, la végétation est si dense qu'il nous faut attendre le dernier kilomètre pour avoir enfin des vues dégagées sur la Mer. Nous constatons au passage que les chasseurs ceyrestens sont pleins de sollicitude pour leur gibier et ne lui ménagent pas les abreuvoirs maçonnés.
Une fois au fond du vallon, une courte remontée nous amène au parking, maintenant très fréquenté par les promeneurs, randonneurs et vététistes, après 10 km et environ 500 m de dénivelé. Jolie balade, qui , avec moins de vent, mériterait qu'on allonge son parcours en crête (par les vallons de Gendame et de Pélengari) car si les montées et descentes sont plutôt confortables et si l'oppidum mérite la visite, il faut bien reconnaître que ces vallons abrités sont aussi très encaissés...
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