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Dans les Maures, au pied du Laquina
Au printemps, après de fortes pluies, de nombreuses et imposantes cascades dévalent sur le flanc Sud des sommets du Laquina et de la Maure ( ICI ). En ce tout début d'automne il y a peu de chances que le récent épisode méditerranéen ait les mêmes conséquences, mais sait-on jamais, peut-être trouverons-nous au moins quelques filets d'eau courante dans les lits de ces ruisseaux à sec depuis des mois.
Nous stationnons au col sans nom sur la D41 d'où part la route forestière du Laquina.
Nous commençons par une visite au puits qui se trouve au fond du thalweg. Il est ombragé par deux superbes peupliers, mais il est à sec. Un avant-goût de la suite...
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Nous revenons sur la route forestière et quand nous traversons le lit d'un premier ruisseau (qui alimente en aval une des plus belles chutes), nous le trouvons lui aussi à sec. C'est clair, cette fois il n'y aura pas de cascade. Juste après le gué nous prenons à droite la piste de la Gourre. Presque horizontale, elle domine en balcon le vallon des Caumes et nous profitons des vues panoramiques qu'elle offre au gré de ses virages, vers l'aval (la vallée de la Môle) ou l'amont (derrière le col de Gratteloup, Port-Cros).
Au niveau d'un grand chêne-liège nous prenons à gauche un ancien chemin qui desservait une plantation de pins maritimes. Il coupe un lacet de la piste que nous retrouvons un peu plus haut.
Nous jugeons inutile de continuer jusqu'à la cascade de la Gourre qui sera elle aussi évidemment à sec et nous retournons par la piste. Peu avant de rejoindre le carrefour du grand chêne nous prenons un chemin en forte descente puis un autre en balcon presque de niveau. Il passe devant le site d'une autre cascade et nous ramène au départ au terme d'un peu plus de 5 km et 100m de dénivelé.
Une balade dont le principal intérêt en cette saison réside dans les vues panoramiques qu'on a tout au long de son parcours en balcon.
En l'absence quasi-totale de fleurs c'est l'occasion d'observer de plus près les aiguilles des pins maritimes (Pinus pinaster, famille des pinacées) qui sont les pins les plus courants dans la partie siliceuse du Var (Maures, Estérel) et qui sont souvent utilisés dans les opérations de reboisement : elles sont longues( 10 à 20 cm), épaisses, de section semi-circulaire, groupées par 2 avec une base entourée d'une gaine cylindrique. Une fois tombées, elles se décomposent très lentement et en raison de leur grande taille elles constituent des tapis épais au pied des arbres où se cachent parfois des colonies de chanterelles, des safranés , ... Mais pas aujourd'hui !
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Commentaires
J'ai été pas mal me balader, il y a quelques années dans les Maures, mais j'aimerais bien y retourner car c'est vraiment magnifique ! Merci pour ce beau rappel et plein de bisous.