C'est par un temps gris et venteux que nous partons pour ce circuit balisé entre Camps la Source et Brignoles. Bien que son point de vue soit réputé, nous laisserons de côté le Rocher du Gueit, la météo et les jambes du moment ne s'y prêtant pas.

Départ du parking du stade, un peu avant l'entrée du village en venant de Toulon.

Nous nous dirigeons d'abord vers la chapelle Saint-Martin, lourd édifice qui trouverait son origine au XI ème siècle. Tout près, dans le lit du ruisseau qui devient le Grand Vallat, se trouve une fontaine avec un grand réservoir maçonné et divers aménagements. Il y a longtemps je l'ai connue pleine d'eau et de plantes aquatiques mais maintenant et depuis un bon moment tout est sec. Changement climatique, excès de forages, ...

 

 

 

 

 

 

 

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Nous continuons vers le Nord pour rejoindre le vallon de Pourraque qui va nous amener dans les faubourgs de Brignoles. Si les prés au pied de la Ferrigue sont bien verts, il n'y a pas, là non plus, une goutte d'eau dans le ruisseau.

 

 

 

 

 

 

 

En chemin on croise le site de l'Hôpital : ce sont des ruines non entretenues de quelques anciens bâtiments dont il est difficile de préciser l'agencement et la vocation.

 

 

 

 

 

 

 

Après un passage a travers la garrigue puis le long des champs le circuit emprunte un court moment la route  de Brignoles à Camps (D12). Il rejoint une route forestière qui dessert une grande aire de loisirs avant de se transformer en une piste puis un chemin qui monte régulièrement sur le flanc Nord de la colline du Gueit jusqu'à la Chapelle Saint Sébastien. Elle date du XVII ème siècle et elle a certainement été rénovée et remaniée. J'imagine que c'est pour des raison de sécurité que la cloche de son fronton est entourée d'une cage grillagée aussi bizarre qu'inesthétique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un chemin pentu nous descend au village bâti sur le flanc Sud de la colline et nous nous dirigeons vers la source qui a fait sa réputation. Hélas, là aussi, pas une goutte d'eau ! J'avais toujours vu ce lieu animé par le bruissement du petit canal bordé de platanes et le spectacle de ce jour est bien triste.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous rejoignons le parking en traversant le plateau au milieu des champs et des prés. A l'arrivée, environ 10 km et un peu moins de 150 m de dénivelé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout près de l'arrivée, au bord du chemin, nous avons pu contempler le capitule - c'est un assemblage de plusieurs fleurs caractéristique de la famille des astéracées - à la fois complexe et élégant de ce salsifis de Provence (salsifis à feuilles de poireau, Tragopogon porrifolius).