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Hautes Pavègnes, le Vallon de la Grille, le Croupatier
En ce lendemain de fêtes nous hésitons un peu à sortir mais le beau temps ne devrait pas durer et cela finit par nous décider. Comme il est un peu tard la balade se doit d'être courte et proche de Toulon et dans ces conditions, le Croupatier est un toujours bon choix, d'autant qu'en cette période il doit commencer à être bien fleuri.
Pour changer, nous partons de la route du Cap Gros, au lieu-dit "Hautes Pavègnes" où le petit parking est aujourd'hui insuffisant pour le nombre de promeneurs. Heureusement, on peut par endroits stationner au bord de la route sans trop gêner la circulation.
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Au pied des falaises du Cap Gros et du Croupatier le paysage est fait de collines pentues striées de restanques ressortant d'une garrigue basse seule survivante d'anciens incendies. L'altitude (300 m au départ) permet d'avoir déjà de belles vues sur la Côte.
Arrivés au niveau du pont sur le ravin, après une courte hésitation, nous décidons de tourner à droite pour monter par le vallon de la Grille, laissant la piste pour le retour. D'entrée, la pente est raide en bordure d'un pierrier instable, mais, passée la fameuse grille, le sentier est bien aménagé avec de solides marches de pierre. Par endroits il reste quelques ressauts faciles à franchir et quand la pente diminue on marche carrément dans les cailloux. La montée s'achève en pente douce et en sous-bois en arrivant sur la piste ("chemin du Baou de Quatre Aoures" ou encore D2262).
Nous prenons la piste vers l'Ouest jusqu'à un virage où une trace sur la gauche nous invite à rejoindre un sommet inédit pour nous (cote 534) d'où la vue est magnifique.
La trace prise à l'aller continue vers l'Ouest et nous la suivons, en bord de falaise, jusqu'au col où on rejoint la piste. Après quelques centaines de mètres sur celle-ci, nous cherchons pour la pause un endroit abrité du petit vent de Sud-Est qui s'est entretemps levé. Ce sera donc face à l'Ouest et au Nord , avec vues vers les Calanques, le Garlaban, la Saint-Baume.
Pour rentrer nous retournons au col puis suivons la piste jusqu'au point de départ qui est rejoint après environ 7 km et 300 m de dénivelé.
Presque tout le long du circuit nous avons rencontré des touffes de narcisses douteux (e.g. ICI ) et des choux de Robert, ou choux de montagne (Brassica montana, famille des ... brassicacées), qui doivent leur nom au même Gaspard Nicolas Robert déjà cité à propos de l'orchis géant (e.g. ICI ). Le chou de Robert est une plante protégée : abondante sur le calcaire du Faron et du Croupatier, elle est dans l'ensemble du territoire assez peu répandue.
Il a fallu un peu plus d'attention pour remarquer les petites boules roses de la valériane tubéreuse (Valeriana tuberosa, famille des caprifoliacées), qui semble au tout début de sa floraison.
Mais la palme du jour revient à une orchidée discrète ( les exemplaires rencontrés dépassaient rarement 10 à 15 cm de hauteur, la fleur faisant pour sa part de l'ordre de 2 cm) qu'on trouve aussi bien dans les rochers que dans l'herbe au bord du chemin : il s'agit de l'Ophrys brun (Ophrys lupercalis).
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