• La cascade de Sillans

    D'une visite déjà ancienne j'ai retenu qu'on peut avoir une belle vue sur la cascade de Sillans depuis la rive droite de la Bresque,  après une courte marche sans trop de pente. Idéal en ce moment.

    Nous avons donc profité d'un déplacement à Salernes pour un problème de carrelage pour passer à Sillans, à quelques kilomètres, et nous garer sur le parking aménagé au tout début de la route de Cotignac.

     

    La cascade de Sillans

    Rappel : passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir

     

    La route traversée, on entre dans un espace naturel protégé et aménagé  ("la cascade"). Un panneau rappelle l'existence d'une "zone interdite" à cause des dangers de chute (le haut de la cascade, en tuf, est fragile) ou de noyade (l'eau est "glaciale" et la vasque n'est pas facilement accessible aux secours). A travers une belle oliveraie, nous longeons le cimetière puis partons plein sud jusqu'à couper une piste. Un panneau indique le "panorama" tout droit, mais en l'absence de trace évidente, nous partons à gauche sur la piste, traversons un bosquet et atteignons un champ au bout duquel on est tout près du haut de la cascade, mais, comme prévu, il est impossible d'aller plus loin et, si on entend clairement le bruit, la végétation empêche de voir quoi que ce soit .

    Nous achevons le tour du champ et revenons sur nos pas, pour finalement deviner le départ du bon sentier caché au milieu d'un bosquet et auquel ne conduit aucune trace visible dans les champs. Bon, ça ne doit pas être l'itinéraire le plus emprunté. Nous atteignons ainsi une bonne piste qui est effectivement l'itinéraire direct du parking au panorama. On passe devant les ruines d'un ancien moulin entouré de superbes platanes, avec à notre droite un champ bien vert orné de coquelicots.

     

    L'oliveraieLe pré bordé de coquelicots

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un peu plus loin, nous atteignons le lieu du panorama. Il faut bien le dire, il est assez dégradé (bancs tagués, détritus divers, le mal du siècle, quoi...). Il vaut mieux ne regarder que le sommet de la cascade, même si la vue est un peu gênée par l'abondance de la végétation, ...

    La cascadeLa cascade

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un escalier maçonné descend vers le lit de la Bresque, une vingtaine de mètres plus bas. Je m'abstiens mais Monique l'emprunte et revient avec les belles images ci-dessous. On ne peut plus atteindre la vasque qui réceptionne la cascade, mais on longe vers l'aval le lit de la rivière qui présente les mêmes belles eaux turquoise que, par exemple, l'Huveaune près de ses sources.

    La BresqueLa Bresque

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ces phénomènes ont effectivement la même origine: dans les milieux calcaires "l'eau dissout la roche ... puis le dégazage du CO2 au niveau des cascades, sa fixation par les êtres vivants chlorophylliens ....favorisent la précipitation de carbonate de calcium et la formation de roches calcaires blanches, les travertins" ( ICI ), qui, par transparence,  donnent à l'eau sa belle couleur.

    Lors d'une randonnée à Saint Barthélémy ( ICI ), près de Salernes, l'an dernier, nous avions fait aussi un détour par Sillans et étions allés cette fois-là au "belvédère" situé en rive gauche qui, face à la cascade, en donne une image plus complète.

    La cascade depuis le belvédère RGLa cascade depuis le belvédère RG

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous rentrons par le chemin direct et nous retrouvons le parking après environ 3 km. Peu de kilomètres, alors  plus de fleurs du jour. D'abord, à l'aller, en traversant un bosquet, nous avons trouvé une petite station de céphalanthères roses (Cephalantera rubra, famille des orchidacées);

    Céphalanthère rose

     

    Au retour, le long du chemin, voici un ail poireau (ou poireau des vignes, Allium ampeloprasum -ou Allium porrum ?-, famille des amaryllidacées) dont l'inflorescence a une taille imposante (7 à 8 cm de diamètre). L'espèce se distingue d'une voisine (A. polyanthum) par la longueur de ses étamines qui dépassent largement les "tépales" (pétales et sépales indifférenciées formant ce que les botanistes appellent le "périgone").

    Poireau sauvagePoireau sauvage (détail)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et pour terminer un liseron des Monts Cantabriques (Convolvulus cantabrica, famille des convolvulacées), belle plante aux fleurs roses avec des poils argentés sur ses tiges et ses feuilles au limbe très allongé.

    Liseron des Cantabriques

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  • Commentaires

    1
    DANGEARD
    Dimanche 4 Juin 2017 à 08:27

    Joli début! 

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