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La Côte Bleue, de la Redonne à Niolon
C'est une randonnée classique que nous avons plusieurs fois programmée mais toujours reportée. Aujourd'hui, plus d'obstacles et nous retrouvons un peu avant onze heures à la gare de Niolon l'ami marseillais Jacques, venu en voisin, qui nous fera profiter de sa connaissance parfaite du parcours.
Cinq minutes de train pour rejoindre la gare de la Redonne, et c'est parti.
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Nous descendons de la gare sur le port et nous y prenons le sentier littoral qui s'élève sur son côté Est.
Une descente assez raide conduit à la Calanque des Anthénors. La mer est calme et nous décidons de quitter le sentier qui s'élève à nouveau pour suivre le pied des falaises, au milieu d'un chaos de rochers gris, puis ocres.
On gagne la Calanque des Figuières qu'on quitte par une suite d'escaliers dont le dernier, d'une bonne soixantaine de mètres de long (plus de 100 marches), est impressionnant.
Au port de Méjean nous passons devant des restaurants bien remplis en cette période de vacances puis devant la villa qui a servi de décor au film éponyme de R. Guédigian. Le sentier se dirige en balcon vers le Cap Méjean et avant qu'il commence à monter vraiment nous faisons un bref détour vers la "grotte marine". Une petite plate-forme au bord de son entrée terrestre abrite notre pique-nique.
Après le Cap Méjean, on abandonne progressivement les roches ocres pour cheminer dans du calcaire blanc, comme celui qu'on rencontre de l'autre côté de la Baie de Marseille. On devine d'ailleurs la ville et le massif de Marseilleveyre au delà des îles du Frioul mais malheureusement un peu de brume persistante en l'absence de vent brouille un peu cette vision. A un moment le sentier enjambe la voie ferrée et, heureux hasard, quand nous sommes sur la passerelle nous entendons arriver le train qui se dirige vers Marseille et qui nous offre quelques secondes de plaisir bovin.
Nous continuons au dessus de la voie ferrée vers le vallon de l'Érévine. Le sentier descend au fond du vallon, par un escalier plutôt raide ou un sentier moins pentu qui utilise un court tunnel, puis il passe sous le viaduc, domine d'une dizaine de mètres la plage et remonte en balcon en devenant de plus en plus dégradé et rocailleux.
Après le Moulon (qui comme son nom l'indique est un "tas" sans forme bien définie) on arrive au vallon du Jonquier où on traverse un long éboulis sur une trace d'abord large et bien stabilisée puis plus étroite et pentue pour rejoindre un corridor entre les rochers où il ne doit pas faire bon par temps de mistral.
On continue en balcon plus ou moins confortable et rapidement on devine les premières maisons de Niolon. Un dernier vallon à traverser et on arrive au parking près de la gare. Les sacs laissés dans la voiture, nous allons faire un tour au port de Niolon et prendre une bonne bière sur la place du village.
Au final, environ 8 km et autour de 300m de dénivelé (difficile à mesurer avec le profil très irrégulier du trajet) pour une balade superbe, moins facile que pourraient le laisser croire ces nombres.
Les globulaires sont fanés, les lilas d'Espagne sont encore en boutons et la fleur du jour ne peut être que la coronille à tiges de jonc (Coronilla juncea, famille des fabacées) dont les belles grappes jaunes ont accompagné tout notre parcours.
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Commentaires
2couperoseDimanche 14 Avril 2019 à 12:25
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Quel régal de te suivre pour cette magnifique rando. Nous avons pas mal baladé dans les calanques, et toujours avec le même bonheur, les paysages sont superbes ! Bon dimanche !