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La Gardiole, le Dévenson, l'Estret
Une grosse envie de Calanques nous a pris au retour du Capcir et nous avons choisi une balade un peu plus ambitieuse que d'habitude, vers les falaises du Dévenson. C'est un des sites les plus beaux à l'Est de la Grande Candelle mais aussi un des plus éloignés des accès en voiture.
Nous partons du Col de la Gardiole, sur la piste des crêtes de l'Estret.
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Après le premier raidillon, nous prenons sur la gauche une amorce de piste puis rapidement sur la droite la corniche "Albert" (le Dr Albert était un célèbre grimpeur des Calanques, voir ICI ), magnifique sentier en balcon, bien tracé, par endroits bâti avec de solides soutènements et qui conduit au cirque des Pétélins (les pistachiers térébinthes).
Dans un virage prononcé à droite nous quittons le sentier en continuant sur une trace cairnée vers le Sud et, au milieu d'une descente raide vers le vallon des Rampes, nous passons à côté de l'ouverture principale de l'aven des marseillais, ou gouffre des quatre trous. Il s'agit d'une fente dans le rocher, qui pourrait faire penser à un puits. C'est d'ailleurs bien d'un puits vertical qu'il s'agit, mais il n'y a pas de margelle et il est profond de plusieurs dizaines de mètres . L'attention est de mise.
Une fois au fond du vallon des Rampes, nous rejoignons le vallon de la Fenêtre que nous remontons en dépassant le sentier 'Bibi" pour prendre une autre trace vers le col de la Fenêtre, plus en amont, en pensant que la pente pourrait être moins forte. Erreur ! Alors que le sentier Bibi est tracé en courts lacets stabilisés, notre trace monte schuss dans un pierrier instable puis le traverse en balcon, deux étapes délicates. Au col de la Fenêtre, nous continuons vers le Sud en traversant plusieurs vallons successifs, vallon de l'Oule, vallon des Charbonniers, ... A chaque fois, descente de plusieurs dizaines de mètres puis remontée d'autant.
Ces montagnes russes se terminent au col du Dévenson, près duquel, sur la pointe du cap éponyme, nous installons notre pique-nique. Panorama garanti .
Nous continuons vers l'Ouest sur la crête du Dévenson, descendons au col des Charbonniers puis remontons pour passer sous le cap Gros et au dessus du Val Vierge en direction du col de la Candelle.
Un peu au dessus du col, nous prenons le sentier qui monte sur la crête en direction du plateau sommital du Mont Puget que nous laissons sur la gauche pour rejoindre la crête de l'Estret que nous n'avons plus qu'à suivre jusqu'au col de la Gardiole. La brume de pollution favorisée par l'absence totale de vent s'est épaissie et perturbe un peu les panoramas étendus que nous avons aussi bien vers Cassis et Aubagne que vers Marseille.
A l'arrivée, une solide balade de près de 13 km et 650 m de dénivelé.
Pas grand chose à se mettre sous l'objectif sur notre parcours, si ce n'est le romarin , toujours plein de bonne volonté et de fleurs, et quelque beaux globulaires (Globularia alypum, famille des plantaginacées). Comme pour les astéracées la "fleur" est en fait un ensemble (capitule) d'un grand nombre de fleurs élémentaires. Dans ce cas, elle sont identiques et munies d'un calice (formé par les sépales) apparent.
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