• Le Tour de la mine du Pradet

    Retour sur terre après la sortie kayak du début Septembre. Aujourd'hui, direction le Pradet pour parcourir le sentier de découverte autour de la mine de Cap Garonne.

    Ce sentier est le plus court de tous ceux qui sillonnent ce site (environ 1,5 km), et il a également le double avantage, restant près du sommet de la colline, de compter un très faible dénivelé et d'offrir des vues lointaines dans pratiquement tous les azimuts.

    La mine du Pradet

    Nous démarrons du parking situé en contrebas du col de la mine en nous dirigeant vers l'entrée de celle-ci, sans nous y arrêter pour l'instant.

    L'entrée de l'ex mine de cuivreLe panorama depuis la terrasse de la mine

     

     

     

     

     

     

    La vue vers la rade et les montagnes entourant Toulon cède progressivement la place à la vue sur le Cap Sicié et le large. Par ce fort mistral, la visibilité est excellente et elle porte, vers l'Ouest, jusqu'au massif des Calanques (Mont Puget) situé à plus de 50 km.

    La Grande RadeVue vers le Cap Sicié

     

     

     

     

     

     

    Les chênes-lièges sont les seuls arbres de quelque importance qui ont résisté au grand incendie de 2005, mais le reste de la végétation (maquis et pins) est en bonne voie de régénération. L'invasion de chenilles processionnaires de 2015 est combattue par un moyen biologique (pièges à phéromones pour éliminer avant reproduction les papillons mâles ) qui, au vu de l'état des arbres comparé à celui de l'an passé, semble donner quelques résultats.

    Un chêne-liègeUn piège à phéromone

     

     

     

     

     

     

    Continuant à tourner autour de la colline, nous découvrons ensuite la presqu'île de Giens. Ce ne serait pas le jour d'aller explorer en kayak les grottes de la Calanque du Blé!

    Vue vers le Sud-estZoom sur la Pointe d'Escampobarriou

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vue vers l'Est et le Cap Bénat. Au premier plan le Bau Rouge

     

     

     

     

     

     

     

    Encore quelques centaines de mètres et nous arrivons à l'usine où était partiellement traité le minerai de cuivre. Nous décidons alors de retourner à l'entrée de la mine, mais, en découvrant que la visite dure plus d'une heure, je renonce à rester à piétiner debout pendant cette durée. Nous retournons donc au parking, après 1,8 km de marche et autour de 50 m de dénivelé. Il y a du progrès. Au passage, nous longeons des parterres de fleurs fanées que je vais néanmoins choisir comme fleurs du  jour.

    L'usineParterre d'armérias

     

     

     

     

     

     

     

    En effet, cette plante d'allure fort modeste, aux feuilles allongées et étroites et aux inflorescences isolées au bout d'une tige nue, est une plante endémique de cet endroit, au point qu'elle en porte le nom : il s'agit de l'armeria du Pradet (Armeria arenaria, subsp. pradetensis, famille des plumbaginacées), qui ne pousse, heureux hasard (?) que sur les sols riches en cuivre. Le Var semble d'ailleurs être une terre propice aux variétés endémiques d'armérias, puisqu'il abrite également l'armeria de Belgentier (Armeria belgenciensis) qui, elle, ne pousse en France que sur la commune de Solliès-Toucas, et encore, en quelques dizaines d'exemplaires.

    Arméria du Pradet. En médaillon, une inflorescence photographiée plus tôt en saison

     

     

     

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