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La Tour Royale
Après presque 11 semaines sans randonnée, j'ai eu envie d'un "Canada Dry", quelque chose qui ressemble à une randonnée sans en être une : un (tout) petit parcours plat à pied, où il y a de beaux paysages et au moins une fleur du jour.... Alors, direction la Tour Royale, à l'extrémité de la Mitre, à l'entrée de la rade de Toulon.
Du parking bien aménagé à l'entrée du parc de loisir crée à cet emplacement il y a quelques années, nous commençons par nous diriger (sans canne, avec GPS et appareil photo, mais sans sac, il ne faut quand même pas exagérer la vraisemblance) vers l'émouvant monument érigé à la mémoire des sous-mariniers morts en service commandé. Quelques mètres de plus et on embrasse toute la rade et le Mont Faron.
Nous passons ensuite devant ce qu'il faut désormais, tant la rouille progresse, appeler les ruines du bathyscaphe FNRS-III, à bord duquel le Commandant Georges Houot et l'Ingénieur Pierre Willm ont atteint en 1954 la profondeur -record à l'époque- de 4050 m. Avant sa réforme en 1960, cet inquiétant engin a eu, je crois, l'honneur de recevoir notre ami JB pour une plongée qui lui est restée mémorable... Nous entamons alors le contournement de la Tour Royale par l'Ouest, côté Rade.
Cette énorme tour a été achevée sous le règne de François Ier. N'ayant plus aucune fonction militaire, appartenant désormais au patrimoine de la Ville, c'est devenu un agréable lieu de promenade (pour les détails, voir ICI).
Nous poursuivons la balade par un aller-retour sur la jetée qui conduit à un bâtiment désaffecté qui borde au Nord la passe entre la Petite Rade et la Rade des Vignettes.
Il ne nous reste plus qu'à retourner au parking en empruntant cette fois le sentier qui passe à l'Est de la Tour, sous la rampe d'accès à son entrée principale .
Un kilomètre tout rond, sans dénivelé, pour cette sortie au cours de laquelle nous avons rencontré quelques plantes ne craignant pas le sel et les embruns : salicornes, arroche maritime, .... Mais, en ce mois d'Août, seule est fleurie la criste marine (Crithmum maritimum, famille des apiacées). Ce sera donc notre fleur du jour. A noter que ses feuilles, épaisses et charnues, gorgées d'eau, sont comestibles. Elles peuvent être préparées dans du vinaigre et utilisées comme condiment (mais attention, la plante est protégée dans le Var, voir le commentaire ci-dessous).
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Commentaires
2jacquesSamedi 20 Août 2016 à 12:36je constate que tu as 2 lecteurs assidus!
par contre tu as oublié de préciser que la plante est protégée et donc qu'il faut se garder de la consommer!
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Samedi 20 Août 2016 à 19:01
Bien vu. Il s'agit d'une protection départementale qui date d'Août 1990. Donc, n'en consommons pas dans le Var.
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3Jean-BernardJeudi 6 Octobre 2016 à 18:47Malgré mon grand âge, je n'ai pas plongé sur le FNRS III, mais sur son successeur, le bathyscaphe Archimède pour ses dernières plongées, en mai-juin 1970, avec le Cdt Houot, à 1100 mètres.
Le bâtiment désaffecté à l'entrée de la petite passe servait à des essais de lancement de torpilles pour l'arsenal du Mourillon.
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Jeudi 6 Octobre 2016 à 18:58
Mille excuses, je me souvenais du Cdt Houot, mais pas du nom du bathyscaphe.
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On peut même le faire en prenant un verre à la maison. Dommage!
C'est généralement notre rando digestive après le dîner quand il fait encore jour.
Merci Gilles, c'est bien noté. La prochaine fois (j'envisage si TVB de revenir à la Mitre par le Fort Saint Louis), j'ajouterai volontiers 20 m de dénivelé pour rejoindre la rue de la Vigie. Je te tiens au courant.