La vallée d'Eyne est mondialement réputée pour sa richesse botanique : plus de 500 plantes y ont été recensées et on l'appelle la "vallée des fleurs" ( ICI ). C'est aussi une belle destination de randonnée : au bout de plus de 1000 m d'ascension le col de Nuria donne accès au sanctuaire catalan qui lui donne son nom. Mais on peut aussi s'arrêter plus tôt ...

Cette notoriété explique qu'au tout début des vacances il y ait tant de voitures au parking. Mais le lieu en vaut la peine, alors allons-y !

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Nous évitons quand même le premier kilomètre de sentier en passant à travers champs puis nous nous engageons dans la forêt.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après environ une heure, les arbres commencent à s'espacer et la vallée s'élargit. On découvre les premiers pâturages et on avance au milieu des fleurs de toutes sortes. Il est un peu tard pour les pulsatilles  ou les adonis ( ICI ), mais les ancolies, les trolles, les myosotis, les gentianes, et bien d'autres, sont au rendez-vous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tandis que la rive droite, plus longtemps ensoleillée, est couverte de genêts, les pentes de la rive gauche sont tapissées de rhododendrons en fleur pratiquement jusqu'aux sommets.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après environ 7 km et 600 m de montée agrémentés de nombreuses étapes botaniques, nous choisissons un endroit plat un peu à l'écart pour y pique-niquer avant d'entamer le retour.  Il y a pas mal de monde sur le sentier et, après un petit détour jusqu'à un orry bien caché dans un bosquet, nous le quittons dès que possible pour une piste plus tranquille puis une trace à travers les champs couverts de fleurs pour rejoindre le parking.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et maintenant quelques fleurs, parmi les dizaines ou peut-être les centaines que nous avons croisées : le lin des Alpes (Linum alpinum, famille des linacées), moins élevé que le lin de Narbonne familier de nos sorties provençales, et le géranium des bois (Geranium sylvaticum, famille des géraniacées) aux belles corolles violettes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux orobanchacées semi-parasites (c'est à dire qu'elles empruntent à leurs hôtes de la sève brute contenant de l'eau et des sels minéraux et qu'elles réalisent ensuite leur propre photosynthèse) : la pédiculaire à toupet (ou chevelue, Pedicularis comosa) et  une euphraise (peut-être l'euphraise officinale, Euphrasia officinalis) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une saxifrage : la saxifrage paniculée (Saxifraga paniculata), aux feuilles caractéristiques :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une vraie curiosité : une ancolie blanche :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pour terminer, un des seigneurs de la vallée : le lis des Pyrénées :