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La vallée de la Lladure
A la demande familiale d'une balade agréable, pas trop longue et facile, la vallée de la Lladure est une réponse toute trouvée.
Nous partons du petit parking qui se trouve sur la route de la Calmaseille près du lac de l'Olive, le paradis des pêcheurs de truites pas ou peu sauvages. Nous nous éloignons rapidement de ce lieu fréquenté en prenant le sentier des "paysages du Capcir" jusqu'à la piste forestière que nous suivons un moment pour atteindre le chemin qui remonte la vallée en rive gauche.
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Sous un ciel voilé nous montons doucement en balcon face aux pistes de ski de la station des Angles. Des prairies dont beaucoup commencent à être gagnées par la forêt nous séparent de plus en plus de la rivière dont on entend quand même les cascades.
Après la traversée d'un bosquet nous arrivons aux camps de Balcère (Vallsera) où le chemin devient pratiquement plat.
Passée la Croix d'en Pascal, on découvre le fond de la vallée dominé de loin par les pics Péric .
Le chemin continue vers l'étang de la Bassette, un lieu charmant mais trop éloigné pour aujourd'hui, et nous passons en rive droite pour entamer le retour. Une pause près du refuge de la Lladure, toujours pimpant au milieu de son petit enclos qui le protège des vaches, puis une passerelle pour repasser en rive gauche sur le chemin de l'aller et nous voilà à nouveau aux camps de Balcère.
Encore un pont et nous prenons la piste qui conduit aux ruines des Églisettes (Iglesietes), seuls vestiges d'un ancien hameau aujourd'hui disparu. Un petit détour à travers champs nous conduit au bord de la rivière où nous retrouvons, sous un bosquet de pins, notre coin habituel de pique-nique.
Il ne reste qu'une petite heure de marche pour terminer la balade en suivant le sentier qui passe à côté du "pré de la Forge". Là se trouvait une forge catalane dont il ne reste pratiquement rien, sauf quelques murets et des tas de débris, et ... un superbe tilleul sur lequel il nous est arrivé quelquefois de venir cueillir les fleurs.
A l'arrivée, un peu plus de 13 km et seulement 250 m de dénivelé : objectif rempli .
Fin Août c'est la saison des aconits. Le plus courant est l'aconit napel, aux fleurs violettes, mais on trouve également l'aconit anthore (Aconit anthora) aux fleurs jaunes. Les aconits sont tous très toxiques, comme la plupart des renonculacées. Il vaut mieux ne pas les toucher.
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Commentaires
Encore une belle rando, avec des paysages superbes, comme je les aime. Merci ! Bises.