• Le Dramont

    Après le calcaire blanc des Calanques, le porphyre rouge de l'Estérel. Nous allons le découvrir au Dramont, un endroit emblématique de la commune de Saint-Raphaël. S'y côtoient des plages, un littoral rocheux, une  forêt, et même un lac ... Nous partons à la découverte de toutes ces richesses sur un circuit qui joue avec les multiples sentiers disponibles.

    Le départ se fait au grand parking qui se trouve au dessus de la "plage du débarquement" où 20.000 G.I. du Texas ont pris pied le 15 Août 1944.

    Le Dramont

    Rappel : passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir

     

    Nous commençons par longer la route un bon moment pour trouver le passage à niveau qui permet de franchir la voie ferrée et nous repartons le long de la voie dans l'autre sens sur une piste en terre. Elle conduit au lac qui occupe l'emplacement d'anciennes carrières (romaines parait-il) et qui sert de base de loisirs nautiques. Près du lac démarre un sentier balisé en bleu qui monte en lacets dans la colline au milieu d'un maquis dense parsemé de mimosas très odorants. Progressivement on découvre la Baie de Saint-Raphaël, le massif du Cap Dramont et, près de la côte, l'Île d'Or avec sa tour caractéristique qui a inspiré Hergé pour son "Île Noire".

    Sur le sentier de montéeLe lac dans l'ancienne carrière

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vue vers le Cap Dramont et l'Île d'OrLa Baie de Saint-Raphaël. Tout au fond, la presqu'île de Saint-Tropez

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au sommet de la colline, la vue s'ouvre vers la rade d'Agay et les sommets de l'Estérel.

    Les sommets de l'EstérelLa rade d'Agay

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après une première descente nous tombons sur une route goudronnée  près de laquelle un couple de bergers a installé un enclos pour son troupeau. Pauvres agneaux pour lesquels les fêtes de Pâques risquent bien d'être fatales ! Il nous faut contourner l'enclos, installé en plein sur le sentier, pour retrouver celui-ci un peu plus bas et arriver ensuite au site des Ferrières. Dans une grande clairière ombragée par un chêne-liège majestueux et bordée de mimosas très fleuris trône un édicule en forme de blockhaus qui se révèle être en fait un foyer pour grillades.

    Le troupeauLe chêne des Ferrières

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous négligeons le détour qui, par un réseau de pistes et sentiers nous conduirait au menhir de l'Aire Peyronne et nous nous engageons sur un beau sentier qui descend le vallon des Ferrières jusqu'à Cap Estérel, village de vacances immense que  nous ne découvrons qu'au dernier moment. S'il donne au paysage un caractère civilisé auquel nous avons échappé jusque là, son architecture ne choque pas dans cet environnement littoral déjà fortement impacté par le tourisme. La route d'accès au village nous conduit à la plage du Pourrousset où nous faisons notre pause pique-nique.

     

    Le rade et le Rastel d"AgayLe Vallon des Ferrières

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous continuons sur le sentier littoral tracé (et par endroits cimenté sommairement) au milieu de rochers de porphyre rouge. Nous sommes bien dans l'Estérel.

    Sur le sentier littoralSur le sentier littoral

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sur le sentier littoralArrivée à la plage de Camp Long

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après la plage de Camp Long le sentier monte sur le flanc du cap Dramont jusqu'à rejoindre une piste qui donne accès au sémaphore qui occupe le sommet. Derrière le bâtiment, au bout d'un sentier d'une centaine de mètres, se trouve un superbe belvédère sur la Baie de Saint-Raphaël.

    Sur le cap DramontEn quittant la plage de Camp Long

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sur le cap DramontLa pointe du Dramont à travers une fenêtre dans les rochers

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du belvédère, vue sur la plage du débarquementContre-jour vers les rochers de la Pointe du Dramont

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Zoom (toujours en contre-jour) sur l'Île d'OrLa Pointe du Dramont

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous redescendons sur le sentier en balcon.  Plusieurs traces sur la gauche permettraient de longer la côte au plus près et en particulier d'aller sur la Pointe de l'Esquine de l'Ay et sur quelques minuscules plages, mais ce sera pour une autre fois. Après un passage au Port du Poussaï nous rejoignons la Plage du Débarquement et le parking au bout d'une balade très belle et très variée d'environ 11 km et 300 m de dénivelé.

    Le sémaphore du DramontDepuis le Port du Poussaï, dernière vue sur l'Île d'Or

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans la colline nous avons trouvé les premières fleurs de ciste cotonneux ou ciste blanc (Cistus albidus, famille des cistacées), dont le nom fait manifestement plus référence à la couleur de ses feuilles qu'à celle de ses fleurs.

    Ciste cotonneux

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