• Le Lavandou : les Ferrandins, l'Aire du Lac

    Dans le cadre de sa politique de préservation des sites, paysages et milieux naturels remarquables, le Département du Var a crée plus de 200 "Espaces Naturels Sensibles ( ENS )  ". Nous partons aujourd'hui visiter les deux qui sont au bord de la route des crêtes du Lavandou.

    Nous stationnons au bord de la route sur un petit parking, peu avant l'entrée du chemin où se trouve le panneau indicateur de l'ENS "les Ferrandins, la Colle".

    Après quelques centaines de mètres sur la route vers l'Ouest nous prenons un sentier qui revient vers l'Est en traversant un maquis dense en pente douce vers le littoral. Il passe au bas d'un grand champ d'amandiers au début de leur floraison puis il nous conduit près d'un groupe de quelques maisons entourées de prairies étonnamment vertes. Là nous sommes au bord du plateau et la vue sur la mer et les îles est superbe.

    Les bords de la route ont été bien débroussaillésLe chemin par lequel nous quittons la route

     

     

     

     

     

     

     

     Passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir

    Le champ d'amandiersDe gauche à droite, le Levant et Port-Cros

     

     

     

     

     

     

     

     

    En contrebas, cette petite retenueAu sud des maisons, vue vers l'Est

     

     

     

     

     

     

     

    Nous contournons ces quelques maisons et peu avant de rejoindre la route nous partons, après quelques hésitations, sur un sentier étroit en balcon sur le cirque de Cavalière. Les vues continuent d'être magnifiques et une petite clairière rocheuse nous sert de lieu idéal pour la pause PN.

    La vue depuis le lieu du pique-niqueZoom sur le cap Négre

     

     

     

     

     

     

     

    Nous repartons sur ce sentier jusqu'à rejoindre la route que nous suivons jusqu'à l'Aire du Lac. Un large chemin en légère montée nous amène au bord de deux mares temporaires loin de leur période de remplissage. C'est le deuxième "ENS" de la journée qui doit son statut au biotope bien particulier que constituent ces deux mares.  Comme d'autres pièces d'eau temporaires du Var ( e.g.  Catchéou (  ), le lac Redon (  ), ou les vasques des sommets de l'Estérel (  )) elles abritent des espèces botaniques et faunistiques très spécifiques.

    Un édifice manifestement très ancienOn passe près de cette grande maison

     

     

     

     

     

     

     

     

    La première mareEt la seconde

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un peu au Nord ce beau prunier sauvage tout en fleursEt tout à côté ce bateau incongru bien connu des randonneurs
     

     

    Entre les deux mares un chemin monte doucement vers la crête puis il la suit en ne s'éloignant guère d'une ligne électrique. La végétation est trop haute pour que l'on ait de belles vues lointaines, et seules quelques rares échappées entre les feuillages permettent de deviner la neige sur les sommets du Mercantour. On retrouve les panoramas sur le littoral quand on entame la descente vers la route.

    En descendant vers la route, les îles d'OrL'extrémité Est de l'île du Levant

     

     

     

     

     

     

     

    Avant de rejoindre la voiture on passe cette fois en haut du grand champ d'amandiers. Beaucoup d'arbres semblent avoir été affectés par la sécheresse mais la floraison a commencé, particulièrement dans un petit thalweg où il doit y avoir un peu plus d'humidité . Le spectacle de cette multitude de taches blanches sur fond de mer bleue est exceptionnel.

    Amandiers en fleursAmandiers en fleurs

     

     

     

     

     

     

     

     

    A l'arrivée, environ 6 km pour cette balade facile sur un des plus beaux balcons de la côte des Maures. Beaucoup de petites fleurs, la plupart sur des plantes minuscules (sécheresse aidant, si on peut dire ). En voici trois : d'abord une géraniacée, l'érodium à feuilles de cigüe ( Erodium cicutarium). Ses 5 pétales sont disjoints ce qui le distingue de l'érodium acaule, très proche mais dont les pétales sont contigus et même légèrement recouvrants.

    Erodium à feuilles de cigüe

     

    Et deux astéracées, le souci des champs (Calendula arvensis) et (probablement) le crépis de Nîmes (Crepis Sancta).

    Souci des champsCrepis de Nîmes

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  • Commentaires

    1
    Jérôme L
    Mercredi 23 Février 2022 à 10:17

    Une belle balade en cette saison. La difficulté dans cette zone c'est de trouver la randonnée équilibrée, ni trop, ni trop peu. Je me souviens d'un départ avec Pierre L en septembre 2020 de la chapelle Saint-Clair puis le four des Maures, montée par l'arête, ton itinéraire à partir du haut du Ferrandin et retour par la Pierre d'Avenon. La conclusion avait été : à éviter en cette saison. 

      • Mercredi 23 Février 2022 à 15:03

        Salut Jérôme,

        Effectivement si on monte depuis Saint-Clair il vaut mieux éviter, dans ce cirque en plein soleil, les périodes chaudes.

        En ce moment la nature manque de verdure (sécheresse !) mais le spectacle des amandiers en fleurs justifie le déplacement. Ils sont un peu en retard et la floraison devrait durer encore quelques jours ...

        Quant au format de la randonnée, pour moi, en ce moment, ce n'est jamais trop peu, d'où ce petit circuit qui permet quand même de voir l'essentiel.

         

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