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Le val de Galbe
Nous avons déserté la chaleur de la Méditerranée pour le Capcir où en cette saison tout n'est que verdure et fleurs. Notre première balade nous amène dans la vallée du Galbe, bien connue pour sa beauté et sa richesse botanique.
Nous nous garons au bout de la piste qui remonte la vallée quelques kilomètres après le petit et charmant village d'Espousouille. Pas de mystère dans l'itinéraire : un aller-retour jusqu'au Pla des Bassetes.
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On démarre sur la piste (réservée aux activités pastorales et de sécurité) qu'on suit jusqu'à la cabane de la jasse de la Llose. De part et d'autre, les flancs de la vallée sont constellés par les taches jaunes des genets. Au fond, les montagnes de Camporeils abritent encore, du haut de leurs 2500m, quelques névés.
La piste cède la place à un sentier balisé (le PR "tour du Capcir") qu'on quitte sur la droite pour suivre l'ancien sentier de la Porteille d'Orlu. Un bon raidillon nous amène au Pla des Bassetes. Il s'agit d'un ancien lac comblé au milieu duquel serpente la rivière. Par endroits, subsistent des bras morts et des trous d'eau, en Corse on appellerait cela des pozzi. Les troupeaux de vaches n'ont pas encore regagné ces estives et l'endroit est d'un calme absolu.
On entame alors une errance sur le Pla en profitant du charme du lieu.
Après le pique-nique, nous traversons à gué la rivière, à un endroit où le courant est ralenti et le cours élargi et donc moins profond. En d'autres temps, nous aurions poursuivi vers l'amont et la Porteille, but classique de la balade. mais c'était avant ... Aujourd'hui, nous repartons sagement vers l'aval. Une courte remontée et nous passons dans le vallon du ruisseau de la Peyrescrite où nous rejoignons le sentier balisé que nous avons quitté plus tôt. Il nous ramène à la jasse, puis à la piste et nous retrouvons la voiture après un peu plus de 10 km et environ 350 m de dénivelé.
Dans un tel environnement, impossible de choisir une seule fleur du jour. Voici donc un bouquet, sélectionné au gré de la fantaisie du photographe et des aléas qui pèsent sur la qualité des images...
Près du départ, dans les prés qui bordent la piste, des trolles (Trollius europaeus, famille des renonculacées) et des salsifis des prés (Tragopogon pratensis, famille des astéracées).
Plus loin, au bord du chemin, deux renonculacées : des ancolies communes (Aquilegia vulgaris) et des pigamons à feuilles d'ancolies (Thalictrum aquilegifolium).
Dans la montée, on trouve dans les ruisseaux des populages des marais (Caltha palustris, famille des renonculacées) et au bord du chemin quelques rares spécimens de corydale solide (Corydalis solida), une papavéracée qui ne ressemble pas vraiment à un coquelicot !
Sur le pla enfin, c'est pour l'instant le règne de la renoncule des Pyrénées (Ranunculus pyrenaeus) avec, par endroits, quelques pédiculaires des Pyrénées (Pedicularis pyrenaica, famille des scrophulariacées).
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Commentaires
Ouf le Grand n'est pas mort, et il a déjà plein de fleurs à sa boutonnière!