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Les Armari, Colle Vieille
Toujours à la recherche de curiosités pouvant être atteintes par une balade courte et de faible dénivelé, nous voici partis, avec Jacques, vers l'Ouest du massif de Siou Blanc et le sommet de Colle Vieille
Dépassant Signes, nous prenons la route forestière de Siou Blanc, et, après avoir remonté le vallon des Croupatières, nous stationnons près du carrefour des quatre chemins, à la cote 624, et nous engageons sur la piste vers le Sud-Ouest.
Au carrefour suivant, nous prenons à droite, ce qui nous évite momentanément le spectacle du bâtiment en forme de verrue qui "coiffe" le sommet de la Tête de l'Evêque, et nous conduit à la belle citerne du Grand Clos
Poursuivant vers le Nord-Ouest, une courte montée nous amène à l'entrée des gorges des Armaris, enchâssées entre deux parois de calcaire verticales hautes d'une dizaine de mètres, et peuplées d'un bois assez dense de chênes élancés. Le côté Sud cache sur plusieurs dizaines de mètres un tunnel parallèle à la paroi, d'environ un mètre de diamètre, qui, de place en place, est percé d'une ouverture vers l'extérieur (ce sont ces ouvertures, décrites comme des "armoires", qui auraient donné le nom du lieu, "armaris").
Revenant sur nos pas, nous prenons sur la droite ce qui semble être une piste, mais se transforme très vite en un sentier étroit, bien visible, en faible pente montante. Nous laissons un premier départ sur la droite, puis un second sur la gauche, pour déboucher sur la crête de Colle Vieille que nous suivons jusqu'à son point le plus haut (729 m). Cette crête est couverte de végétation, mais, par endroits, des zones de lapiaz dénudées offrent de belles vues dans presque toutes les directions : Baie de La Ciotat, massif des Calanques, Sainte Baume, Signes,...
Nous rentrons par le même chemin, sauf un détour sur le plateau qui domine les armaris, où nous découvrons les restes d'une carrière de sable ou d'ocre. A l'arrivée, un peu plus de 6 km et 150 m de dénivelé.
A cette période et à cette altitude, difficile de trouver une fleur du jour, si ce n'est celle, quasi permanente, du romarin (Rosmarinus officinalis, famille des lamiacées).
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