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La ronde des étangs du Carlit
Pour la dernière balade pyrénéenne de cet été, nous avons choisi du classique, mais du très beau : le tour des étangs (ou lacs, ou "estanys") des Bouillouses, au pied du Carlit, point culminant des Pyrénées Orientales avec ses 2921m.
C'est début Septembre, nous n'avons donc pas besoin d'emprunter la navette et nous pouvons monter directement jusqu'au parking aménagé en dessous du barrage. Ce n'est pas la foule, mais il y a quand même pas mal de monde.
Rappel : passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir
Près du lac, un panneau de la Socièté Hydroélectrique du Midi rappelle que ce barrage, qui date du début du XXème siècle, est le premier maillon d'une chaîne d'équipements de la Tet destinés à l'alimentation électrique du train jaune (comme nous l'avons déjà évoqué ICI ). Après avoir dépassé le bâtiment caractéristique de l'hôtel des "Bones Hores", on attaque la partie la moins agréable de la balade: une montée malcommode au milieu des blocs de granit, beaucoup de monde, un sentier large comme une avenue.... Et aux nombreux promeneurs s'ajoutent les non moins nombreux candidats à l'ascension du pic. Bref, c'est la rançon du succès de ce site par ailleurs exceptionnel.
Arrivés sur le plateau, nous quittons au plus vite le sentier balisé pour rejoindre les bords de l'Estany Negre. Il suffit d'une centaine de mètres pour retrouver une ambiance calme et sauvage.
Un saut de puce et nous voilà au bord de l'étang Sec (qui heureusement ne l'est pas).
Une traversée un peu plus longue et nous voici au bord d'un immense plateau, sur les rives de l'estany Llat.
Remontant une petite rivière, nous arrivons au bord de l'estany Long.
Continuant à remonter la rivière, nous retrouvons le sentier balisé et l'étang de Bailleul. Le Carlit est maintenant tout près.
Le sentier continue vers les étangs d'En Gombau, de Trebens et de Casteilla. Nous décidons de ne pas monter jusqu'au dernier étang au pied du pic, l'étang de Soubiran, et choisissons de pique-niquer au bord du petit étang d'En Gombau, dans un environnement très montagnard. Quelques bouquets de bruyère égayent le paysage, mais rien à voir avec la splendeur du début de l'été avec les rhododendrons.
Pour le retour, nous prenons le chemin direct qui domine l'étang de Casteilla, longe celui de "les Dugues", puis enfin celui "del Viver" qui abrite une plante dont les feuilles brunes en surface lui donnent un caractère automnal bien particulier.
Pour la suite, il nous faut reprendre "l'autoroute du Carlit", mais en descente, cela va plus vite et en moins d'une demie-heure nous rejoignons l'hôtel (sa terrasse est un lieu tout désigné pour un rafraîchissement bien venu, face à un immense panorama). Après un délai raisonnable de dégustation, nous arrivons au parking. Une superbe balade de 11 km et 400 m de dénivelé. Plus de photos ICI.
Sur le plateau, entre 2200 et 2300m d'altitude, il restait quelques fleurs montagnardes, notamment des gentianes, parmi lesquelles cette belle touffe de gentiane champêtre (Gentianella campestris, famille des gentianacées).
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