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Les Morières, le puits de Junca, la tête de la Marquise
Je ne sais trop pourquoi, nous sommes toujours allés sur le plateau de Siou Blanc en automne ou en hiver quand la nature est presque au repos. Cette fois c'est décidé, nous allons essayer de découvrir ce site au moment du grand réveil des feuilles et des fleurs.
Avec l'ami Michel, nous nous arrêtons donc sur la route forestière un peu avant l'aven du caveau. En fait, je devrais dire devant le "chêne de Mistral", superbe arbre orné d'une pancarte portant son nom et dont les bourgeons qui commencent à éclater sont encore assez jeunes pour laisser admirer la majesté de ses branches.
Nous nous engageons sur la piste qui part vers le Nord. Peu après l'aven de Jo, un cairn discret sur la gauche indique le départ d'un sentier tout aussi discret qui traverse les buissons et s'engage en légère montée en sous-bois pour arriver à la clairière où se trouve le puits de Junca. Celui-ci bénéficie d'une porte et d'une pancarte toutes neuves. Son intérieur est très proprement maçonné, et il y a de l'eau à 5 ou 6 m. Des barbacanes à environ un mètre sous le niveau du sol laissent à penser qu'il pourrait s'agir en fait d'une citerne, ou en tous cas que l'eau d'infiltration de la clairière en cuvette vient en complément de celle d'une éventuelle nappe, à vrai dire peu probable dans cet environnement karstique d'avens et de lapiaz.
Nous retournons sur nos pas sur une centaine de mètres et entamons une descente sinueuse en sous-bois au bout de laquelle nous débouchons sur une clairière tapissée d'asphodèles et de narcisses.
Nous continuons sur pistes et sentiers, toujours au milieu de la verdure et des fleurs, et faisons un arrêt pique-nique peu après la stèle. Repartant vers le Sud-Est, nous arrivons à la citerne neuve, elle aussi bénéficiaire d'une porte et d'un écriteau tout neufs.
Nous attaquons ensuite la courte montée qui nous amène au pied de la Tête de la Marquise, d'où nous rejoignons la citerne par un sentier inédit, qui passe devant un autre rocher dressé (la tête du Marquis ?).
Nous continuons sur un étroit sentier, puis une piste, pour franchir une crête d'où nous avons de belles vues vers le Nord et le plateau d'Agnis. Le vert sombre des chênes verts (à feuilles persistantes) et des pins contraste avec le vert clair des chênes blancs et des érables, dont les feuilles sortent à peine des bourgeons.
Nous retrouvons la piste du départ, puis la voiture, après 9 km et 250 m de dénivelé dans un cadre printanier et fleuri particulièrement agréable.
Les asphodèles qui ont accompagné toute cette balade devraient encore durer un moment. Ce n'est pas le cas des superbes narcisses des poètes (Narcissus poeticus, famille des liliacées - ou des amaryllidacées) qui seront donc notre fleur du jour.
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Commentaires
2noel13Mercredi 6 Décembre 2017 à 10:25Bonjour,
Je suis également intéressé par le tracé GPX de ce circuit.
Remerciements anticipés
Gé
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bonjour je voudrais faire cette rando,auriez vous la trace gpx, si oui pouvez vous me l'envoyer.
cordialement
Pas de problème. Je vous l'envoie à votre adresse. Bonne balade
Cordialement