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Les pics Peric
Une balade d'avant
Les pics Péric servent de décor proche ou lointain à beaucoup de nos randonnées en Capcir. Leur ascension ne pose aucun problème mais du fait de la fermeture de plusieurs pistes forestières les marches d'approche se sont allongées et nous n'y retournons plus guère. Voici des images de notre dernière visite, il y a une dizaine d'années. C'était au début d'un mois de Septembre.
A partir du parking qui se trouvait à l'époque un peu plus haut que l'arrivée du télésiège de la Calmaseille il y a environ 1200m de dénivelé pour l'aller-retour. Nous avions décidé de les fractionner en passant une nuit au refuge des Camporeils, ce qui nous offrait en plus le charme particulier d'une ascension très matinale.
Nous sommes donc montés tranquillement dans l'après-midi et avons fait un petit tour autour des deux grands lacs avant de nous installer au refuge.
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Le lendemain nous partons aux premières lueurs du soleil sur les sommets.
Nous contournons le lac puis nous remontons une combe pour arriver au pied de l'arête NE du Petit Peric. Une trace très pentue mais ne nécessitant pas de vraie escalade nous conduit à un épaulement après lequel il est facile de rejoindre le sommet. On domine les lacs de Camporeils de plus de 400m et la vue est évidemment magnifique.
Sans nous attarder nous descendons vers le col entre les deux sommets et attaquons les 200 m de montée qui nous séparent du Pic Peric (le "grand Peric"). Privilège d'un départ matinal : un troupeau de mouflons qu'aucun randonneur n'a dérangé est en train de brouter dans la combe illuminée par le soleil levant mais encore fraîche de la nuit.
Au sommet, évidemment, panorama garanti. A noter une curiosité : vers le Nord on devine à sa couleur blanche la mine de talc de Luzenac, en Ariège, sur les flancs du Saint-Barthélémy. C'est une des plus importantes au monde (10% de la production mondiale ! voir ICI ).
De retour au col nous partons plein Sud dans la combe que les mouflons ont abandonné pour aller se mettre à l'abri du chaud soleil de midi. Nous quittons plus bas les cailloux pour un paysage verdoyant au milieu duquel nous rejoignons à vue le sentier vers le refuge. Après une dernière pause il nous reste encore une vraie montée et un bon bout de chemin pour rejoindre la voiture.
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Commentaires
Quel plaisir de voir ton billet, qui me rappelle de si belles balades ! Le Capcir est une belle région, et j'aime tout particulièrement les lacs des Camporells !!! Merci pour ce dépaysement que j'apprécie en cette période de confinement ! Bisous.