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Mijanès, la vallée de la Maure
C'est une vallée que nous avons parcourue cet hiver en raquettes ( ICI ). L'été venu, sa visite nous donne l'occasion de retourner dans le Donézan qui, par ses caractères plus classiquement montagnards, offre une alternative agréable aux plateaux cerdan et capcinois.
Nous partons de la station de ski de Mijanès, déserte en cette saison. Un premier raidillon nous amène sur le PR 'Tour du pays du Donézan" qui, longeant plus ou moins la route du col de Pailhères, traverse en pente douce de paisibles pâturages.
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Brusquement, route et sentier se relèvent fortement et nous attaquons, dans la forêt, un second raidillon qui nous conduit à un col au pied du pic de la Llisse d'Embarre. Tandis que le PR continue vers le col de Pailhères, 300 m plus haut, nous partons à gauche pour traverser une cuvette au bout de laquelle l'étang qui figure sur la carte IGN n'est plus qu'un souvenir: il est envahi par l'herbe et si, au printemps il doit bien y avoir une flaque, elle a disparu depuis un bon moment à en juger par les traces dans la boue durcie laissées par le bétail.
Un dernier court raidillon pour monter sur la colline de l'Orry, et nous voilà dans la vallée de la Maure, près de la bergerie.
Nous remontons un moment le cours de la rivière, pratiquement à sec. Vaches et chevaux paissent tranquillement. La présence de deux énormes taureaux nous incite néanmoins à faire un petit détour pour atteindre le fond de la combe où nous trouvons un agréable coin de pique-nique à l'ombre d'un pin solitaire.
Pour le retour, nous commençons par descendre le long du cours de la Maure, puis, arrivés sur les pistes de ski, nous remontons légèrement pour prendre un sentier de crête dans la forêt de hêtres et de sapins jusqu'à une piste en terre qui ramène à la station, après 7,4 km et 350 m de dénivelé.
Peut-être à cause de la saison qui avance, peut-être en raison de la sécheresse des lieux un peu inattendue (nous pensions trouver une ambiance plus humide qu'en Capcir, mais ce n'a pas été le cas, au contraire), pratiquement plus de fleurs. Par chance, à 500 m de l'arrivée, une touffe de sureau hièble (Sambucus ebulus, famille des adoxacées) nous a fourni la fleur du jour. A noter que ses fruits, des baies noires, sont toxiques contrairement à ceux du sureau noir (Sambiucus nigra). La confusion est toutefois difficile, ce dernier étant un arbuste ligneux atteignant 6 ou 7m, alors que le sureau hièble est une plante herbacée ne dépassant pas 1 à 2 mètres.
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Commentaires
un régal, même de loin, on voudrait y être