Au Nord de la vallée du Réal Collobrier, le sommet du Maucouar, détaché vers le Sud de la ligne de crête Camargues-Peirol-Grand Baudisson,  semble prometteur en terme de panorama. C'est ce que nous partons vérifier.

On stationne sur un terre-plein au bord du bon chemin qui, partant de la D14 peu après le Pont de Fer, conduit à un stand de tir.

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On continue vers le Nord sur le GR51 puis on le quitte à droite pour prendre la piste des Vignes du Peirol qui longe un moment un bosquet d'eucalyptus. Leurs troncs, débarrassés de grandes bandes d'écorce qui jonchent le sol, sont d'un beau gris argenté. Curieusement, alors qu'ils sont originaires d'Australie, les eucalyptus appartiennent à la même famille qu'une plante emblématique des Maures : la myrte. Ce n'est pas si étonnant quand on regarde les fleurs, mais ce n'est pas la saison.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste après la traversée d'un ruisseau, on prend à gauche un sentier qui s'élève régulièrement sur le flanc droit d'un vallon et qui nous conduit au col de la Saute où se trouve la Cabane des Gardes, abri confortable muni d'une cheminée qui serait un endroit idéal pour le pique-nique s'il n'était pas si tôt.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On continue sur une piste en face Nord du Peirol, au milieu de grands chênes-lièges et de quelques châtaigniers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On arrive à un col d'où la vue s'ouvre vers le Sud, de Collobrières jusqu'au Cap Sicié.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On continue sur une ancienne piste envahie par les herbes qui commence par une courte montée puis traverse en balcon presque horizontal le flanc Sud de la crête au milieu d'une forêt de chênes-lièges bien entretenue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au croisement avec les pistes du Baudisson et du Blavier, près d'une citerne, une trace monte au sommet du Maucouar. On termine dans les rochers pour atteindre une plate-forme sur un à-pic qui domine la vallée. C'est, comme je l'espérais, un promontoire remarquable. Sur son côté Est, à l'abri d'un petit vent frais, nous installons notre pique-nique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On quitte le sommet au moment où en quelques minutes le ciel se dégage complètement et nous offre un retour sous un beau soleil. Pour éviter des raccourcis  pentus et très ravinés, nous suivons jusqu'au bout la piste qui serpente en balcon sur la vallée. On rejoint les vignes, puis le bosquet d'eucalyptus et on retrouve les voitures après environ 12 km et 400 m de dénivelé d'une promenade particulièrement agréable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous n'avons rencontré que quelques pâquerettes des bois (Bellis sylvestris, famille des astéracées), et de rares champignons. Celui-ci est une trémelle mésentérique, décorative, qui ne passe pas pour être toxique mais dont la consistance gélatineuse ne présente aucune attractivité culinaire. A noter que son nom vient de sa forme qui rappelle celle du mésentère, organe abdominal des mammifères dont est tirée, chez les jeunes bovins, la fraise de veau, appréciée elle de certains gastronomes.