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Pivaut, la Guillandière, la Capelette
A l'Ouest de Mazaugues, le bassin du Grand Gaudin et de ses affluents qui dévalent des contreforts de la Sainte Baume et du Mourre d'Agnis constitue au printemps (par ses fleurs) et en automne (par ses couleurs) un agréable but de promenade. Nous sommes donc vers 10h au départ (flèche rouge sur la carte), en bas de la longue côte qui mène au parking qui dessert la glacière de Pivaut.
Quelques dizaines de mètres le long de la route et nous trouvons le sentier qui descend vers le lit du Grand Gaudin
Au moment de traverser le ruisseau, surprise! Pas une goutte d'eau
Par un sentier bordé d'iris jaunes et d'une profusion de muscaris violets, nous rejoignons le vallon de la Guillandière, au fond duquel ne subsistent que quelques flaques. Après avoir traversé plusieurs fois le lit du ruisseau, le sentier s'élève brusquement pour rejoindre le terre-plein sur lequel se trouve la fontaine de la Guillandière : une source alimente un bassin couvert par trois arches de pierre du plus bel effet. Le bassin n'est pas plein, mais il y a quand même près d'un mètre d'eau bien fraîche. C'est, paraît-il, à cette fontaine que venaient s'approvisionner, "de l'occupation romaine au moyen-âge", les habitants du château et du vieux village de Rougiers, à environ 1,5 km au Nord-Nord-Ouest (ICI).
Après une longue pause dans ce lieu accueillant, nous montons encore quelques dizaines de mètres pour rejoindre le plateau, longeons un ou deux abris de chasse, puis traversons vers le Sud le vallon pour atteindre les ruines de la Capelette. A en juger par la grande pièce dont la couverture s'appuyait sur des piliers centraux et qui abritait probablement les animaux, moutons ou chèvres, il s'agissait sans doute d'un jas comme on en trouve beaucoup autour de la Sainte Baume (Cuges, Riboux). Le berger disposait d'une cabane exigüe, mais avait à sa disposition une citerne et ce qui pourrait être un four (ou une cave à fromages, ou ...). L'ensemble était entouré d'une enceinte de pierres sèches.
Nous poursuivons vers le Sud sur un sentier vallonné, à travers un mélange de garrigue et de dalles rocheuses , puis nous attaquons dans la forêt de pins et de chênes un raidillon qui nous conduit près du parking de la glacière de Pivaut. Là, encore une (bonne) surprise : il y a là de l'eau courante, fraîche et transparente, dans le lit du Grand Gaudin. Nous profitons de cette aubaine pour y installer notre pique-nique
Avant de retourner à la voiture, nous décidons de monter jusqu'à la glacière de Pivaut, superbement restaurée par le Département du Var, et dont l'imposante architecture illustre l'importance économique que possédait l'industrie de la glace avant la fin du XIXème siècle. Tout sur la glacière, la glace et son "industrie" , ICI. Après quelques échanges sympathiques avec un groupe de randonneurs de La Farlède, nous entamons le retour sur un bon sentier le long des falaises qui dominent le lit de la rivière. Nous rejoignons les voitures après un peu moins de 10 km et 350 m de dénivelé.
Le fleur du jour est un orchis d'Hyères (Orchis olbiensis, famille des orchidacées), rencontré en abondance en plusieurs stations le long de la balade.
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Commentaires
2Roche JJean-YvesJeudi 28 Juin 2018 à 14:23Bonjour
Responsable d'un groupe de marche votre rando m'intéresse.
Est-il possible de récupérer une trace GPX.
Par avance merci
Cordialement, Jean-Yves Roche
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bonjour
je vous avez demander la trace gps de cette randonnée fin aout n'etant pas chez vous ,vous n'avez pas pu me l'envoyer ,serait-il possible de l'avoir.
cordialement
C'est fait à l'adresse qui m'est fournie avec le commentaire (xxx@sfr.fr)
Bonne balade