Pour notre fille qui vit à Paris et qui est "descendue" pour quelques jours sur la côte, rien de tel qu'une balade à Porquerolles, par beau temps et sans vent,  pour  se sentir vraiment en vacances. Nous retournons donc en famille sur l'île, et cette fois, nous irons du côté Ouest.

Départ vers le Sud, puis direction le conservatoire botanique auquel conduit une allée bordée de majestueux pins parasols

Un cheminement un peu compliqué entre pistes et sentiers, avec en fond sonore le "chant" des faisans - nous en croiserons deux, pas vraiment stressés par notre passage -, conduit à la Calanque de Brégançonnet, déserte en ce début de matinée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par une montée bien tracée en zig-zag dans l'ombre de la forêt, nous arrivons sur  le Mont d'Esterly. Quelques mètres à gauche et  un point de vue vers la côte permet de comprendre le nom donné au rocher de Brégançonnet : c'est clairement une réduction du rocher de Brégançon, célèbre pour d'autres raisons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les panneaux de signalisation vers la plage du Langoustier nous amènent en fait directement dans l'enceinte du Mas du Langoustier, un hôtel niché dans le maquis où l'accès des non-clients est en principe interdit, comme le confirmera un panneau rencontré à la sortie du domaine. Bizarre ... Nous traversons sans complexe, pour atteindre l'isthme du Langoustier, avec, à gauche, la plage colorée de Port Fay, devant le fort qui a dû être rénové récemment car je ne me souviens pas de l'avoir vu aussi rutilant. Nous poursuivons jusqu'à la Pointe Ouest de l'île.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un pique-nique sur la plage (et un court bain rafraîchissant), retour au village via la Plage d'Argent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l'arrivée, 11,5 km et 300 m de dénivelé pour cette journée "exotique". Dans la forêt, il y a beaucoup moins de fleurs que dans les vignes, mais, dans les portions de sentier dégagées, nous avons trouvé une profusion de petite centaurées (Centaurium erythraea), aux jolies fleurs roses. Malgré leur nom, elles n'ont rien à voir avec les autres centaurées (Centaureae - tout est dans la terminaison - astéracées parmi lesquelles notamment les bleuets). Leurs feuilles opposées, entre autres signes,  trahissent leur rattachement à la famille des gentianacées.