Retour dans les Maures, cette fois pour aller au Grand Gageai, qui, avec ses 427m, est l'un des plus hauts sommets de l'extrémité Ouest du massif. Nous ferons un détour par le  beau belvédère de la Citadelle, un peu plus au Sud.

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Il y a une quinzaine de jours , à l'occasion de notre balade sur le plateau de Siou Blanc vers la Limate et le puits d'Envès ( ♥ ), j'ai remarqué sur la carte, dans un endroit que nous n'avons que rarement visité, un puits que je ne connaissais pas : le puits de Fam. C'est le but de notre sortie de ce jour.

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À nouveau dans les Maures, cette fois dans la partie Sud-Ouest du massif où nous avons fait une courte balade pendant le second confinement de 2020 ( ♥ ).

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Il y a quelques jours nous étions dans le massif des Maures, au fond et à flanc des vallons, près de Valcros ( ♥ ). Aujourd'hui nous allons sur les crêtes pour bénéficier d'une ambiance bien différente.

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Malgré son apparence aujourd'hui déserte la forêt du massif des Maures recèle de nombreux vestiges d'une occupation ancienne et laborieuse : fermes et bergeries, séchoirs à châtaignes, puits et citernes, charbonnières ... et vieux chemins. C'est vers l'un d'entre eux, exploré naguère par l'ami Boscodon ( ♥ ), que nous dirige la balade d'aujourd'hui.

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Retour dans le var et destination la partie Ouest du plateau de Siou Blanc pour y visiter deux sites bien différents qui illustrent la variété des paysages que nous offre ce massif.

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Espérant échapper à la canicule littorale, nous allons à l'ombre des grands arbres de la forêt de la Sainte Baume, vers 700 m d'altitude. Et puis nous y trouverons probablement quelques lis martagons qui auront pu résister à la chaleur et la sécheresse de cette fin de printemps ...

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Aujourd'hui nous fuyons la canicule littorale pour la relative fraîcheur du Haut-Var : nous allons autour de Bargème,  le plus haut village du Var (1097 m), et un des "plus beaux villages de France ".

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Notre destination du jour, le Jas de Laure, est une ferme ruinée au fond d'un vallon ouvert au Sud-Est, entre le plateau de Siou Blanc et le sommet de la Colle de Fède. Avec ses pans de murs exposés au Sud et les espaces plats, herbus et bordés d'arbres qui l'entourent c'est un agréable lieu de pique-nique en toute saison.

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Le vallon du Caramy  est une agréable destination printanière ( ♥ ), mais en ce chaud Dimanche, il y aura sans doute foule au bord de l'eau et il nous faut prendre quelques précautions.

D'abord arriver assez tôt au parking en aval du pont de Cassède : 10h se révèle suffisant, les promeneurs étant en général moins matinaux que les randonneurs. 

Puis choisir le sentier en rive droite, beaucoup moins fréquenté que celui de Rimbert. Nous traversons donc le pont, non sans faire un petit détour vers une station de lis martagons toute proche. Les plans sont bien là, mais encore en boutons , il y en a pour une bonne quinzaine avant de voir les fleurs ( ♥ ).

 

 

 

 

 

 

 

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Le sentier longe de plus ou moins près le Caramy.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après environ 2 km il commence à s'élever en pente forte mais régulière le long de la falaise qu'il contourne pour atteindre un plateau couvert de cistes roses et d'aphyllanthes bleues. Nous faisons la pause PN dans une clairière herbue un peu à l'écart du GR, puis nous nous engageons sur une trace qui, d'après la carte, finit sur le bord de la falaise et d'où on pourrait avoir un beau panorama. En fait, il n'y a rien de bien spectaculaire, juste une vue sur la rive opposée et la crête de Saint-Probace. Par contre, le sentier continue et il plonge dans la pente pour rejoindre le fond du vallon ...  Nous retournons sur le GR que nous suivons jusqu'au Clau de la Chevalière, grand pré où paissent tranquillement quelques chevaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour descendre au pont de Cassède nous préférons le sentier qui reste longtemps en balcon à la piste plus encaissée. Au bord du Caramy, il y a maintenant foule, l'eau est inapprochable, le parking est bondé. Mais sur notre itinéraire nous n'avons rencontré que deux ou trois personnes et nous avons pu faire une belle balade d'environ 6 km et 100 m de dénivelé.

Belle et très fleurie, avec, parmi d'autres : au fond du vallon, des grémils bleus (Buglossoides purpurocaerulea, boraginacées ) et des salsifis des prés (Tragopogon pratensis, astéracées) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le plateau, des aphyllantes (Aphyllante monspeliensis, asparagacées) et des lins jaunes (Linum campanulatum, linacées) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au bord du grand pré un orchis pourpre (Orchis purpurea, orchidacées) et une orobanche, probablement une orobanche crénelée (Orobanche crenata, orobanchacées) qui parasite les fabacées (une vesce dans le cas présent).