-
Puget sur Argens, les lacs
Retour dans cette belle forêt de Puget-sur-Argens pour visiter les lacs que nous n'avons pas eu l'occasion de voir les fois précédentes.
C'est avec plaisir que nous retrouvons par un grand soleil la suberaie claire et bien débroussaillée qui borde le domaine de la Lieutenante et, plus au Nord, les barres de rochers rouges qui vont du Rouet au Pic de la Gardiette.
Rappel : cliquer sur les images pour les agrandir
Nous évitons la piste des Lauriers au profit du sentier étroit et bien plus joli qui s'engage plein Nord et s'élève progressivement au milieu des bois et des blocs de rochers jusqu'au plateau des meulières. Il ne doit pas être trop fréquenté puisque les sangliers y ont installé une baignoire en plein milieu.
Nous laissons sur notre droite le lac "1" que nous avons vu à notre première visite et pénétrons au delà de la piste dans le ravin de l'Ermite pour y reconnaître sur une centaine de mètres un éventuel sentier absent de la carte qui permettrait ultérieurement de rejoindre les crêtes. Après cette reconnaissance peu concluante (il y a bien une amorce, mais très encombrée par la végétation), on continue vers l'Ouest et le lac "2" sur une piste qui se dirige vers le fond du vallon. Un layon bien déboisé qui suit la limite des communes de Puget et de Bagnols-en-Forêt nous permet de rester encore un moment à flanc de colline et nous y découvrons une meule abandonnée sans site d'extraction évident au voisinage. C'est d'ailleurs un sujet d'étonnement car on a vu depuis notre première visite beaucoup de meules inachevées ou cassées mais assez peu d'alvéoles prouvant des extractions menées à bien comme on peut en voir près du Col de la Pierre du Coucou. Le rendement de ce site ne devait pas être excellent...
Depuis ce layon en balcon , la vue est bien dégagée vers le rocher de Roquebrune. Nous redescendons sur la piste puis atteignons la rive Nord du lac. Bien qu'il n'y ait pas eu de pluie récente, l'eau est toujours couleur café au lait.
Nous rejoignons le sentier qui est censé conduire à la source Saint-Martin. Malgré une recherche attentive, nous ne la trouvons pas : elle n'est pas sur le sentier, et si, logiquement, elle pourrait se trouver dans le vallon légèrement en contrebas, aucune trace ne permet de s'y engager alors que la végétation y est impénétrable. Bon... Le sentier, bien tracé et balisé de temps en temps par des points rouges, continue à monter au delà de son tracé sur la carte IGN, sans doute vers la piste qui conduit au col de la Pierre du Coucou. En revenant, nous croisons à nouveau un layon sur la limite communale et le remontons sur quelques dizaines de mètres pour trouver une clairière ensoleillée, bien dégagée, qui fait une APN acceptable. Le pique-nique terminé, nous rejoignons le lac 3, le plus beau avec ses rochers au bout de la digue qui le ferme.
Il n'y a plus qu'à rejoindre un peu plus bas la piste qui ramène au départ, après 8,5 km et 220 m de dénivelé. Peut-on accepter comme fleurs du jour les roseaux ("massettes", Typha latifolia, famille des typhacées) qui bordent les étangs? Il sont loin de leur forme optimale, et les épis sont en train de s'éparpiller en nuages floconneux, mais, en cette saison, il n'y a guère d'autre choix.
-
Commentaires
Merci Pierre. Je suis heureux d'avoir vu les "lacs".