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Quelques fleurs de la Plaine des Maures
La Plaine des Maures, limitée au Sud par les crêtes des Maures, à l'Ouest et au Nord (Gonfaron, Le Luc, Les Arcs) par des collines calcaires, drainée par l'Aille (qui se jette dans l'Argens) et ses affluents, est devenue une réserve naturelle nationale en 2009. Elle abrite une très grande variété de paysages, de plantes et d'animaux. Au printemps, chênaies, pinèdes, prairies, pelouses, vallons coincés entre des dalles de grès, se couvrent de fleurs, notamment d'iris et d'orchidées. En voici quelques images, glanées au cours de diverses randonnées dans ce secteur.
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Le lac des Escarcets, retenue artificielle crée pour la protection contre les incendies est souvent le point d'entrée pour les randonnées. Tout autour, dans une "savane arborée" parcourue de ruisseaux pour la plupart temporaires, c'est le domaine des iris nains (Iris lutescens, famille des ... iridacées), en taches plus ou moins étendues. Majoritairement jaunes ou violets, ils donnent aussi naissance à une foule d'hybrides.
Les orchidées, plus discrètes, sont elles aussi nombreuses. Certaines espèces, rares ailleurs, trouvent ici leur domaine favori. C'est le cas du sérapias négligé (Serapias neglecta), protégé au niveau national et quasi endémique du Var, peu élevé, mais aux grandes fleurs d'un rose plus ou moins foncé.
On trouve aussi couramment l'orchis de Champagneux (Anacamptis morio, subsp. champagneuxii) et son quasi-sosie l'orchis peint (Anacamptis morio, subsp. picta), la différence ne portant que sur la "décoration" du "labelle" (le pétale du bas de la fleur) du second par rapport à la teinte uniforme du labelle du premier
L'orchis lacté (Neotina lactea) s'observe aussi fréquemment :
Voici enfin deux espèces que j'ai rencontrées moins souvent, ce qui ne signifie pas qu'elles soient intrinsèquement plus rares : l'ophrys noir (Ophrys incubacea) et l'orchis à deux feuilles (Platanthera bifolia).
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