• Saint-Cyr, les Fours à Cade, le Télégraphe

    Trois bonnes raisons pour parcourir les collines qui dominent Saint-Cyr : les sentiers en balcon sur la mer, les fours à cade, les restes du télégraphe Chappe. Et, dans des conditions climatiques normales, il y en aurait bien une quatrième : les fleurs roses des bruyères multiflores...

    On part du parking aménagé de Grand Caunet et on s'engage vers le Sud sur le GR51.

    Saint-Cyr, les Fours à Cade, le Télégraphe

    Rappel : passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir

     

    Sitôt dépassé le terrain d'aéromodélisme, on tourne à gauche sur un sentier en sous-bois qui se rapproche de la propriété de la Verrière et après un court gymkhana dans des branches de pins laissées sur le sol après une coupe on rejoint une piste qui longe les vignes en terrasse sur le flanc Sud de la vallée du Dégouttant, avec de belles vues sur la chaîne de la Sainte-Baume.

    La Verrière. Au fond, le Pic de BertagneLes vignes en terrasse

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une courte montée et on rejoint le GR51 qu'on traverse pour prendre un peu plus loin une piste qui descend sur le Revers de Boquié. De ce côté, on découvre la plaine et la Baie de Saint-Cyr.

    Au loin, le cap Sicié et l'île des EmbiezZoom sur la Baie de Saint-Cyr et la Pointe fauconnière

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le long du chemin on rencontre plusieurs aménagements de chasseurs et, plus étonnant, une grande citerne qui a perdu son toit et au fond de laquelle il ne reste qu'une mince flaque.

    Un poste pour la chasse (sans doute des grives) aux appelants Un abreuvoir pour le gibier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'extérieur de la citerne (qui devait être couverte)Le fond de la citerne, profonde d'environ 5 m

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On arrive, au point le plus bas de la balade, devant le four à cade du vallon du Coutelas (plus sur ce four, et sur les fours à cade en général ICI ) et on entame la remontée le long du GR51 jusqu'à un éminence sur la droite de la piste qui constitue un bel endroit de pique-nique, à la fois par le confort offert par ses banquettes de pierre et par la vue dont on y jouit.

    Le four à cade du vallon du CoutelasUne partie du point de vue depuis l'aire de pique-nique (APN)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Arrivés sur le plateau, on quitte le GR pour continuer tout droit puis monter, à travers un bois de pins bien débroussaillé, vers le Télégraphe (qui est sur la commune de Ceyreste). Au sommet, on ne peut que constater le contraste entre les équipements modernes de télécommunications (mât métallique et bâtiment flambant neufs) et les restes pitoyables de la station du télégraphe Chappe, qui, sur la ligne du Sud-Est (Paris-Toulon) avait pour correspondantes les stations de la Cadière (lieu-dit la "vigie" sur la colline de Pibarnon) et de Roquefort. Plus sur le télégraphe Chappe ICI . Ceci dit, ce modeste sommet est un superbe belvédère, la vue portant de La Ciotat à la Sainte-Baume en passant par les massifs des Calanques.

    Les ruines de la station du télégraphe devant les équipements modernes.Zoom vers les Calanques

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Zoom vers la Sainte-BaumeLe mur de pierres sèches longé à la descente vers Grand Caunet

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour le retour, on longe d'abord une propriété clôturée d'un beau mur en pierres sèches, puis on rejoint le GR qui ramène au parking après un peu plus de 10 km et de 300m de dénivelé.

    Aucune fleur dans les conditions du moment, mais sur un rocher au milieu du chemin, le cadavre en bon état d'une petite bête qui se montre rarement et qui est intéressante à plus d'un titre : une musaraigne. D'abord, contrairement à leur aspect général, les musaraignes, dont il existe un bon nombre d'espèces, ne sont pas des souris. Ce ne sont pas des rongeurs, mais des animaux nocturnes qui se nourrissent d'insectes, araignées, escargots, ... et, à ce titre, certaines espèces sont des auxiliaires précieuses des jardiniers. Ensuite, vue sa petite taille (moins de 4cm sans la queue), notre exemplaire  est probablement une musaraigne étrusque (Suncus etruscus) qui n'est pas loin d'être le plus petit des mammifères. Cette caractéristique lui impose des contraintes métaboliques pour maintenir sa température: son cœur bat très vite (1000 battements par minute), son sang est très oxygéné, et elle doit manger deux fois son poids par jour (soit 4g pour un poids moyen de 2g !). Enfin, détail original, en l'absence de prédation évident, il n'est pas impossible que notre musaraigne soit morte ... de peur. C'est en effet un animal qui constitue une proie facile et qui est perpétuellement stressé. Un excès d'hormone peut alors l'empoisonner. Rester cool, voilà un conseil à retenir.

    Musaraigne

    Pour ménager les âmes sensibles, cette vignette est délibérément réduite. Mais vous pouvez agrandir l'image

     

     

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  • Commentaires

    1
    Duthu
    Mercredi 22 Novembre 2017 à 16:55

    Reconversion réussie dans le documentaire animalier!

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