L'an dernier, j'avais dû interrompre ma quête des lis martagons aux Bidoufles bien avant qu'ils ne soient en fleurs ( ICI ). Cette année, je ne  voudrais pas rater l'évènement, mais il faut que je trouve une station plus facilement accessible. Comme je me souviens en avoir vu il y a quelques années près de l'Hôtellerie de la Sainte-Baume, nous voilà en ce Lundi de Pentecôte, vers 10 h , à côté du refuge de la Cayre, prêts pour une balade qui sera courte, mais néanmoins réaliste (sac, GPS, bâtons, pique-nique).

Si les parkings proches de l'hôtellerie sont déjà bien garnis, ici c'est tranquille et nous partons vers le Nord en errant un peu de part et d'autre de la route, au milieu de la verdure, des fleurs et de la forêt,  puis prenons juste avant le début de la descente vers Nans un étroit sentier sur la gauche.

Rappel : passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir

 

Très rapidement ce sentier passe en corniche sur les escarpements qui ferment au Sud le vallon de la Castelette, avec des vues splendides vers le Nord, la Sainte Victoire, le mont Aurélien,  ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Par endroits, la vue se dégage également vers le Sud et la Sainte-Baume, et vers le Nord-Est.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu plus loin, le sentier s'engage en descente sous le bord de la falaise, traverse dans un bosquet l'extrémité du vallon puis remonte sur le plateau au pied du rocher de la Caïre.

 

 

 

 

 

 

 

 

De là, la vue s'étend vers l'Est et on découvre le château de Nans

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois sur le plateau, d'où on a à nouveau de belles vues sur la Sainte-Baume, nous retournons, sur les sentiers ou au gré de l'inspiration et des fleurs rencontrées, à la maison de la Cayre, qui sert de base-refuge pour les spéléologues ce qui ne l'empêche pas d'être copieusement taguée (grrr...). A l'arrivée environ 3km et moins de 100 m de dénivelé pour une très agréable sortie.

 

 

 

 

 

 

 

 

Et les lis martagons? Nous les avons trouvés à l'endroit prévu . Je n'en dis pas plus. les vrais amis de la nature les trouveront facilement, sachant que dans les massifs du Var (Sainte-Baume, Mont Aurélien, Morières), ils poussent de préférence sur les ubacs où ils ne sont pas vraiment rares tout en étant protégés. Ce qui n' a pas empêché les vandales de sévir: nous avons rencontré pas mal de hampes florales coupées, alors même que les fleurs ont encore besoin d'une quinzaine de jours pour s'épanouir! Les boutons ne sont pas vraiment formés, ils sont noyés dans une bourre blanche qui les fait ressembler pour l'instant à des fleurs de coton.

Depuis la première rédaction de cet article, j'ai lu dans le livre référence de P. Vignes (l'herbier des plantes sauvages, Larousse Ed.) que les chevreuils sont de grands amateurs des bourgeons de lis. Ce sont peut-être eux les vandales!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien entendu, beaucoup d'autres fleurs ont égayé notre parcours. Sans être exhaustifs, en voici une dizaine dans cette galerie .