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Salernes, les gorges de Plérimond
A notre dernière venue à Salernes (ICI), nous étions restés au pied de l'échelle qui permet de franchir le ressaut rocheux qui barre au Nord le vallon de Saint-Barthélémy. Ce Mardi nous allons explorer plus en amont les gorges de Plérimond.
Attention : ce parcours n'est actuellement (Décembre 2018) plus possible dans la forme décrite ici. Voir le commentaire en fin d'article.
Une heure et quart de voiture depuis Toulon et nous voici au parking de Saint Barthélémy.
Un rapide coup d'œil à la Chapelle pour l'ami Jean-Bernard qui n'était pas de la dernière sortie, et nous sommes au fond du vallon. En face d'un panneau signalant de possibles chutes de pierres, un étroit sentier descend traverser le lit (pratiquement à sec, mais ça ne devait visiblement pas être le cas il y a quelques jours) de la rivière puis remonte vers une grotte dans le plafond de laquelle s'ouvre un étroit boyau qui permet de passer à l'étage supérieur. Pour ceux qui seraient rebutés par ce brin d'hébertisme (escalader, ramper), une échelle en fer est solidement fixée à la paroi extérieure et conduit au même endroit
Après une montée raide mais courte, on se trouve sur un sentier en balcon presque horizontal, bien tracé au milieu des pins et des buis et, après avoir traversé un lit de ruisseau à sec, on tombe sur une construction circulaire dont la destination est énigmatique : enclos pastoral, lieu de culte,???
A un moment, le bruit de l'eau nous fait descendre d'une quinzaine de mètres dans le lit de la rivière pour y découvrir cette agréable cascade. Nous montons ensuite sur le plateau pour arriver en vue du domaine de Plérimond, belles bastides derrière des champs d'oliviers et des vastes prairies
Pour le retour, nous empruntons une piste peu vallonnée qui traverse une forêt dense de pins d'Alep. Un virage à 90° sur la gauche, marqué d'un gros cairn, signale le début de la descente dans le vallon. Le sentier est raide, mais dégage de belles vues au Sud vers les Maures. Il passe devant un four à chaux bien conservé, et rejoint la route qu'on remonte sur quelques centaines de mètres pour retrouver le départ, après avoir parcouru un peu moins de 9 km et environ 200 m de dénivelé.
Les anémones hépatiques presque toutes fanées, nous n'avons trouvé que peu de fleurs sur ce parcours. Les plus représentées étaient les violettes, probablement des violettes odorantes - qui, hélas, n'ont pas forcément d'odeur, ce qui ne facilite pas leur identification ! - (Viola odorata, famille des violacées). La violette hirsute, Viola hirsa, qui lui ressemble beaucoup, pourrait être une autre candidate, mais, à vrai dire, la distinction entre les différentes espèces de violettes est affaire de spécialistes.
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Commentaires
Pour info : l’échelle n'existe plus , et l’accès au fond du vallon jusqu'au éboulis est actuellement interdite par arrêté municipal et de toute façon bouché par une barrières en bois .
Merci du renseignement. C'est dommage mais il doit y avoir de bonnes raisons.