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Sanary, la Roche Curade
La Roche Curade est un rocher singulier caché dans les pentes Sud du Gros Cerveau, au dessus de Sanary. Récemment redécouvert par les randonneurs, ce sera notre objectif de la journée.
Avec Jean-Bernard et Yannick, nous prenons donc l'autoroute pour Bandol par cette belle matinée de faux hiver (18°C l'après-midi, malgré un fort mistral) et garons la voiture devant le parc animalier de Bandol. Départ sur le chemin de Sainte Ternide, bordé de jardins sauvages où fleurissent déjà des anémones et des orchis de Robert.
Après environ 2 km de montée douce et régulière, nous tournons à gauche et la pente se redresse, un peu, puis, après le carrefour où nous passerons au retour, beaucoup. Sur un sentier dégradé, nous arrivons ainsi à la cote 254, près d'une citerne. Une dizaine de mètres à droite et nous découvrons une très belle vue vers l'Est. Nous reprenons la montée, cette fois en pente douce, et trouvons sur notre gauche le départ bien net d'un sentier bordé de pierres, qui va nous mener à la Roche Curade
La descente, d'abord débonnaire, s'accentue et, dans un environnement récemment et abondamment déboisé, nous arrivons à la Roche, longue vague de calcaire horizontale de 5 à 8 mètres de haut et de quelques dizaines de mètres de long
A son extrémité Est, un abri sommaire pour un hypothétique bivouac
Et, devant nous (merci les déboiseurs), un superbe panorama, du massif de Sicié à Bandol
Après un pique-nique au soleil, bien abrité du vent, nous reprenons la marche vers l'Ouest. Un sentier en balcon continue à offrir les mêmes vues panoramiques, puis une dalle assez pentue que l'on peut néanmoins facilement contourner nous amène sur un très beau sentier balisé en bleu et rouge, qui, sur notre gauche, nous conduit au carrefour noté à l'aller (pris dans l'autre sens, ce sentier nous aurait amenés sur la route de crête du Gros Cerveau). Nous partons maintenant sur la droite, en descente, découvrons un ancien four à chaux sur notre droite, puis remontons pour traverser un ruisseau et nous engager sur un sentier en balcon balisé de points oranges.
Nous traversons un nouveau ruisseau (toujours à sec bien sûr), puis un dernier à côté duquel se trouvent les ruines d'un bâtiment assez important. Nous remontons alors une pente raide sur quelques dizaines de mètres, arrivons sur la piste que nous prenons en descente vers la gauche et trouvons rapidement le sentier balisé en rouge qui nous ramène au départ à travers de nombreuses restanques abandonnées et de belles pinèdes. Au total, 6,8 km et 350 m de dénivelé et une superbe journée.
La fleur du jour? Il y aura sans doute des anémones pendant encore un moment, alors ce sera plutôt l'orchis de Robert, ou orchis géant, ou orchis à longues bractées (Himantoglossium robertianum, famille des orchidacées) qui est si précoce que bien des plantes rencontrées étaient déjà en train de faner.
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