• Sur les crêtes des Maures, du col des Fourches au sommet du Défens

    Il y a quelques jours nous étions dans le massif des Maures, au fond et à flanc des vallons, près de Valcros (  ). Aujourd'hui nous allons sur les crêtes pour bénéficier d'une ambiance bien différente.

    Cette balade se déroule en aller-retour sur la route des crêtes Marc Robert (interdite à la circulation publique) qui va du col des Fourches (entre Collobrières et Gonfaron) à la Garde-Freinet. Elle vaut par les immenses panoramas lointains et par son ambiance et sa richesse forestières.

    Jusqu'au Rocher de Georges, on traverse une forêt de châtaigniers et de chênes verts. La vue porte vers le Nord : plaine des Maures, collines du haut-Var (Bessillon, Plan de Canjuers), montagnes du Verdon : Robion, Grand Brouis, et même les Cadières de Brandis (comme souvent le images sont malheureusement bien moins nettes que la réalité : à l'œil nu, on distinguait facilement les sommets qui sont à plus de 50 km).

     

    Panorama vers le Nord (Le Mont Lachens à plus de 50 km)

     Passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir

    Vue vers le Nord-EstDerrière les odontites jaunes et les asters violets, vue vers le Nord-Ouest

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vers le NordLes deux Bessillon.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Plus loin on passe en versant Sud, avec une végétation où dominent le maquis et les chênes-lièges et des vues qui, par endroit, portent jusqu'à la mer, vers la rade de Toulon.

    Vers le Sud, un maquis sans limiteD'un peu plus loin, vue sur le point culminant des Maures (la Sauvette), et aperçu jusu'à la mer 

     

     

     

     

     

     

     

    On change à nouveau de versant en descendant vers le Cros de Mouton. Outre de très gros et très vieux châtaigniers, on rencontre aussi quelques magnifiques houx, des chênes venus d'ailleurs (Quercus rubra ?, chêne rouge d'Amérique), des sorbiers (Sorbus torminalis, avec ses fruits brunâtres). Ce sont sans doute les restes d'essais d'implantation de ces espèces pour la qualité de leur bois (ébénisterie, lutherie, etc ...).

    Très vieux châtaignierUn houx d'une taille remarquable, couvert de baies rouges

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chêne rouge d'Amérique ?Sorbier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au col suivant on arrive au "pré des Masques". Selon Jean-Luc F. (les cahiers du Sud ), fin connaisseur des traditions et des légendes provençales, les Masques (Masco) seraient des femmes "au savoir immense", notamment celui d'emmasquer (envoûter) les gens. Dans le passé elles étaient considérées comme des sorcières et souvent persécutées comme telles. Ce sont elles qui seraient à l'origine du nom du "plan des Masques", situé à l'extrémité Ouest de la Sainte Baume et improprement appelé "plan des Vaches" sur les cartes (e.g ICI ). En tous cas "pré des Masques" et "plan des Masques" sont deux plateaux reculés et sauvages où elles peuvent tranquillement se livrer à leurs éventuels sabbats.  Se non e vero ....

    Plus prosaïquement nous suivons le sentier balisé vert et blanc qui contourne le domaine du Treps, clairement  désigné comme "propriété privée à l'accès interdit" . Il conduit au sommet peu marqué du Défens et, quelques dizaines de mètres plus loin, à un beau belvédère ouvert vers le Sud qui constitue un lieu de pique-nique trois étoiles d'où la vue porte jusqu'au monts Toulonnais (Coudon, Faron, Mont Caume), à plus de 40 km.

    Le hameau du Cros de MoutonLe pré des Masques et son puits (d'où sortent sans doute les sorcières, brrr ...)

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le sommet du DéfensLe belvédère APN

     

     

     

     

     

     

     

     

    Panorama depuis le belvédère

     

    Le retour suit le même itinéraire. A l'arrivée, environ 13 km et 300 m de dénivelé.

    Les pluies récentes ont déclenché la floraison de pas mal de fleurs automnales. Parmi d'autres (asters, odontites, colchiques, ... ) voici une astéracée dont les capitules sont d'un beau jaune d'or  :  la verge d'or (Solidago vigaurea). Par ses fleurs elle ressemblerait assez  à l'inule visqueuse mais elle en diffère notamment par ses feuilles glabres et, au moins pour les plus basses, munies d'un pédoncule.

    Verge d'orVerge d'or

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Verge d'or

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  • Commentaires

    1
    Dangeard
    Mardi 4 Octobre 2022 à 09:58

    Merci pour ces rappels de belles randonnées. Elle me permettent de rêver.

    Amitiés

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