• Vallée d'Anisclo : Faja Pardina

    Entrevue lors de notre balade au Mondoto, la faja Pardina, étroite vire courant sur les falaises qui bordent au Nord le ravin éponyme, est devenue l'objectif de cette seconde visite au canyon d'Anisclo.

    Au départ de Nerin, le "bus de los montaneros", autobus tout-terrain, monte tous les matins les randonneurs  à la Sierra de las Cutas : 1000m d'ascension sans effort....   (il descend également en fin de soirée, mais ce ne sera pas pour nous. Et, deux fois dans la journée, il transporte des touristes pour leur faire découvrir sans marcher le canyon d'Ordesa)

    Vallée d'Anisclo : Faja Pardina

    Rappel : cliquer sur les images pour les agrandir

     

    Le départ est à 7h, juste avant le lever du jour en ce début Septembre. En un peu moins d'une heure, nous sommes à plus de 2150m. Une courte montée pour rejoindre le bord du canyon d'Ordesa, que nous suivons  à altitude à peu près constante jusqu'au Cuello Gordo.

    De bon matin, vers le Sud-Est : les Sestrales devant la Pena MontanesaAu fond du canyon d'Ordesa : le cirque de Soaso au pied du Mont Perdu

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A mi-hauteur, le sentier de la faja de Pelay. Tout en bas, le sentier au fond du canyonEclairées par le soleil levant, les pentes du Tobacor

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au début de la descente dans le large vallon de PardinaAu pied des Tres Sorores, le refuge de Goriz s'éveille au soleil

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous entamons alors une descente douce, dans un vaste terrain facile et dégagé, mêlant alpages et rochers, qui nous amène à l'entrée du ravin de Pardina.

    La  Faja Pardina est juste en dessousOn arrive à l'entrée de la faja (flèche blanche)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une faiblesse dans la falaise nous permet de prendre pied sur la faja. et c'est parti pour un peu plus de 2 km de plaisir... et quelques frissons! En fait il n'y guère de difficulté, la vire est la plupart du temps large de quelques mètres, souvent bordée de massifs de buis rassurants. De plus, nous croisons une équipe de rangers du Parc en train d'aménager par endroits le sentier, notamment à la traversée d'une forte pente herbeuse qui demande quand même beaucoup d'attention : faux-pas interdit !

    Nous sommes à pied d'oeuvreUne portion un peu délicate

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A un moment, une petite mare bordée de menthe sauvage recueille l'eau qui s'écoule du plateau et nous fournit un superbe endroit pour le pique-nique. On continue ensuite à flanc de falaise, jusqu'au confluent des canyons de Pardina et d'Anisclo (la Ripareta).

    Oasis sur la fajaMais où va-t-on passer?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du confluent. Au fond, les Sestrales

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La faja continue au delà, en remontant le canyon d'Anisclo, mais, de l'avis général, c'est une autre histoire... Nous prenons donc sur la gauche une forte pente herbue traversée par un sentier récemment redessiné en zig-zags confortables, puis une cheminée facile équipé de câbles et de marches tout neufs, pour déboucher sur le plateau. Un détour par la Mallata (nom local des bergeries) Candon  et nous nous dirigeons un peu hors sentier, au début dans des herbes sèches mais assez hautes, vers le Cuello Arenas d'où nous regagnons Nerin par le trajet déjà emprunté au retour du Mondoto, après quelques 18 km, 300 m de montée et plus de 1000m de descente..

    Curieuse chimère : vauton ou moutour?La Mallata Candon

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une mallata ruinéeOn retrouve la piste pour descendre à Nérin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En dehors des menthes rencontrées autour de la mare sur la faja, quelle fleur peut-on espérer voir dans cette atmosphère d'automne? Eh bien, nichés dans un creux un peu en dessous du Cuello Gordo, à plus de 2000m, il restait encore quelques iris des Pyrénées (Iris latifolia, famille des iridacées) en pleine forme. En voici un pour tenir le rôle de fleur du jour.

    Iris des Pyrénées

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  • Commentaires

    1
    JB
    Dimanche 30 Avril 2017 à 21:41

    Magnifique!

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