Le froid de ce début Janvier,  tout relatif qu'il soit si on se compare au reste du pays, nous incite à rester près du littoral et aujourd'hui c'est une fois de plus à la partie orientale de la presqu'île de Giens que nous allons demander de nous présenter ses beaux paysages.

Départ sur le chemin qui conduit à la plage de la Badine. Les deux rochers qui barrent la plage sont vite escaladés et nous nous engageons sur le sentier littoral.  Le soleil est trop bas pour dépasser la crête de la colline et le sentier, toujours à l'ombre, est très humide et un peu glissant.

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Après avoir monté et descendu plusieurs escaliers nous arrivons à la grande plage de la Baume, déserte en cette saison, et nous poursuivons sur le chemin désormais moins accidenté vers la pointe de la Badine puis vers le cap de l'Estérel. L'accès au terre-plein qui est devant le fort (dont l'enceinte est depuis longtemps clôturée) est maintenant lui aussi interdit par un grillage posé, semble-t-il, par le Conservatoire du Littoral. Dommage, nous ne pourrons plus aller voir les belles giroflées pourpres qui y fleurissent au printemps ( ♥ ).

Nous repartons vers l'Ouest sur un large chemin qui ne tarde pas à longer le village de vacances lui aussi désert.

On quitte la route d'accès au village en prenant sur la gauche un sentier qui suit de près la côte, avec quelques passages très bien aménagés et d'autres un peu moins. Il conduit à la Tour Fondue au pied de laquelle nous faisons la pause PN, au bord de la plage et sous la surveillance attentive des gabians (Goélands leucophées) attirés par l'espoir de quelques reliefs ...

Nous continuons par la plage du Pradeau, abandonnée aux feuilles mortes des posidonies puis sur un bon sentier en balcon au dessus de jolies petites criques jusqu'à l'approche de Port-Auguier.

Encore quelques criques à longer :

Un dernier regard en arrière avant d'arriver à Port-Auguier d'où nous remontons sur la route  qu'il faut traverser pour prendre le vieux chemin de la Tour Fondue et retrouver le parking. Une balade d'environ 7 km.

Les griffes de sorcières (Carpobrotus edulis, famille des aizoacées) sont des plantes invasives qui posent en beaucoup d'endroits des problèmes pour la survie d'espèces végétales plus fragiles (plus ici, par exemple). Mais on peut compter sur elles pour avoir toujours quelques fleurs, même hors saison ...