Ne résistant pas à l'attrait des eaux vives nous partons, après le fort épisode méditerranéen de ce week-end pascal, vers la cascade du Latay que nous avions trouvée à sec lors de notre dernière visite en Octobre 2020 ( ici ), en espérant y trouver un débit spectaculaire.

Nous garons la voiture au parking bien aménagé à côté des carrières de Chibron et nous commençons par aller jeter un coup d'œil au gué sur la rivière.

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Le flot est important ; il y a bien des plots qu'on pourrait utiliser pour traverser à pieds secs mais la manœuvre me parait quand même risquée et nous allons donc rester pour l'instant en rive droite.

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Nous montons sur l'ancien chemin de la glace, marqué par les ornières des chariots, jusqu'à croiser la ligne électrique dont nous suivons la trace déboisée -mais encombrée d'une garrigue basse de cistes, de romarins et de chênes kermès- en direction de la rivière et de la cascade qu'on entend bien avant de la voir. Sauf à jouer les équilibristes et encore, la vue est de ce côté très partielle, mais il est au moins certain qu'il y a beaucoup d'eau.

Nous revenons sur le chemin pour tenter d'aller voir le barrage qui est un peu en amont. une première trace nous mène à un poste de chasse bien aménagé avec une belle vue sur les contreforts du plateau de Siou Blanc, puis une seconde nous amène effectivement en vue du barrage mais le sentier qu'il me semble avoir pris dans le temps pour y descendre n'a rien d'évident.

Nous retournons au parking pour rejoindre la piste qui mène au centre de vacances de Signes en traversant cette fois le Latay sur un vrai pont. Un coup d'œil au gué, pas plus sympathique de ce côté, puis nous montons vers le Nord sur un chemin en lacets qui contourne les bâtiments du centre de vacances.

La ligne électrique sert de repère pour prendre la trace qui conduit au belvédère d'où, cette fois, on a une vue somptueuse sur la cascade dont le débit est effectivement exceptionnel :

 A la fin de la vidéo ne pas oublier de  cliquer sur la croix qui apparaîtra en haut à droite sinon dailymotion enchaînera sur d'autres vidéos sans rapport avec la mienne

Après de longues minutes de contemplation nous redescendons par le chemin de l'aller puis, au niveau du gué nous profitons des nombreux chemins dans la forêt pour longer la rivière jusqu'à la pointe de son méandre avant de retourner prendre le pont et rentrer à la voiture.

Une promenade courte et facile (6km, 130 m de montée) qui a tenu toutes ses promesses.

Et dans le pré devant le centre de vacances nous sommes tombés sur une belle station d'ophrys dont je renonce à identifier l'espèce ( O. passionis, arachnitiformis, exaltata, tout ça se ressemble tellement) en me contentant d'admirer la finesse de toutes ces fleurs.