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Les iris des Escarcets
Fin Mars il y a des iris sauvages (Iris lutescens) à peu près partout dans le Var mais peu de lieux donnent d'aussi beaux spectacles que la plaine des Maures, tant pour l'abondance des plantes que pour la diversité des couleurs.
Comme l'an dernier nous partons du parking des Escarcets qui donne sur la D558, entre le Cannet des Maures et la Garde-Freinet.
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Mais l'ambiance est bien différente : il y a bien plus de vert dans le paysage même si les traces de l'incendie d'Août 2021 sont encore visibles. Nous nous dirigeons vers le vallon des Escarcets et très rapidement nous tombons sur nos premières plaques d'iris.
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Nous traversons à gué le ruisseau qui vient du lac et nous remontons en rive droite jusqu'au déversoir :
Nous suivons le bord du lac et le quittons pour aller aux ruines de la Péguière dont le nom doit avoir un rapport avec l'ancienne présence de fours à poix dans le voisinage (il en reste un, rénové, au bois de Rouquan, ici ).
Le chemin nous maintient à l'écart de la partie Sud du lac (cette réserve date d'avant l'incendie et elle nous empêche de passer par le gué sur le ruisseau des Mines qui a longtemps constitué notre aire de pique-nique, voir ici ). La partie sud du parcours se déroule dans d'anciennes pinèdes et c'est évidemment là que les traces de l'incendie sont les plus prégnantes. Nous ne nous attardons pas et remontons vers la piste des Aurèdes au bord de laquelle un vallon verdoyant et fleuri nous accueille pour la pause.
En plusieurs endroits, sur les dalles de grès, un peu de sable suffit pour héberger de grandes colonies d'une minuscule plante grasse (peut-être un orpin rouge, Sedum ceaspitosus, ou bien une crassule mousse, Crassula tillaea)
Un peu plus loin nous passons au bord du lac des Aurèdes puis nous allons suivre le vallon de Rouré Trouca ("du chêne troué") vers le Nord.
Mon intention était d'aller jusqu'au vieux pont sur l'Aille mais, entre les arbres brûlés et tombés, le ravinement intense des lits des ruisseaux et le niveau de l'eau le passage, qui a toujours été délicat, est en ce moment franchement rebutant. Nous prenons donc sur la droite une bonne trace et contournons un mamelon pour rejoindre à vue le parking au milieu des bruyères en fleurs.
A l'arrivée, environ 9 km et une centaine de mètres de dénivelé.
C'est la pleine floraison des iris, comme nous l'espérions, mais il est encore un peu tôt pour les cistes, lavandes, tulipes, orchidées ... qui, humidité aidant, vont sans doute foisonner dans les semaines à venir. Voici néanmoins un très discret orchis de Champagneux (Anacamptis morio, subsp. champagneuxii), un habitué des lieux :
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