• Les sources de l'Huveaune

    L'épisode pluvieux récent a engendré dans les jours suivants de spectaculaires cascades sur les schistes des Maures ( ici ). Aujourd'hui nous allons voir ce qu'il a donné dans les calcaires de la Sainte-Baume en rendant une nouvelle visite aux sources de l'Huveaune. Comme ce fleuve est essentiellement alimenté par des exsurgences et non du ruissellement direct, on devrait y trouver un débit important même après un plus long délai.

    Nous partons comme la dernière fois ( ici ) du Pas de Peyruis sur la route de Saint-Zacharie à Plan d'Aups.

    Mode d'emploi de la carte : cliquer ICI

    Après une centaine de mètres sur la piste de la Taurelle nous prenons sur la gauche un large chemin qui monte doucement vers un col d'où on découvre les falaises de la Sainte-Baume encore dans l'ombre.

    Montée sur le chemin éclairé par les premières fleurs des ajoncs

     Passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir

    Vue sur la Sainte-Baume depuis le col

    Le chemin devient un sentier étroit qui se perd un moment dans une emblavure récemment défrichée.

    Le champ qu'il faut traverser pour retrouver le sentier

    Cet "obstacle" franchi on retrouve vite la piste qu'on suit un bref moment pour rejoindre la rive du ruisseau qui vient du vallon de la Taurelle. Ce ruisseau alimente deux pièces d'eau ; la première est à moitié envahie par des lentilles d'eau et l'autre, plus grande, abrite une population de poissons rouges parfaitement au fait de ce que peuvent leur apporter les randonneurs : au seul bruit des pas ils se regroupent près du déversoir où ils attendent les quelques miettes qu'on ne manque pas de leur jeter ...

    Le premier bassin

     

    Le premier bassin

     

    Le long du ruisseau

     

    La seconde pièce d'eau

     

    Les poissons rouges près du déversoir

    En longeant le ruisseau en rive gauche on passe au confluent avec l'Huveaune, puis à un troisième bassin. Un peu plus loin nous vérifions que l'ancienne passerelle, déjà mal en point en 2021, a maintenant complètement disparu et que le gué, un peu plus en aval, est recouvert d'une bonne vingtaine de cm d'eau.

    L'Huveaune au confluent

     

    Le troisième bassin

    Nous allons donc rester en rive gauche, sur la piste et sur un sentier très humide qui longe au mieux le lit, pour trouver enfin le sentier qui remonte le vallon de la Castelette. Le débit est, comme on s'y attendait, important, l'eau est transparente mais légèrement teintée. Aux fils de fer qui "protégeaient" en 2021 le lit de l'Huveaune ont succédé cette année des aménagements flambants neufs : câbles en inox sur de solides poteaux, balcons en pin massif pour mieux "voir sans toucher". Au niveau des sources, plus de gué sur le ruisseau qui vient de la grotte, il y a maintenant une superbe passerelle. On peut regretter la rusticité d'avant mais à partir du moment où il y a beaucoup de monde peut-être faut-il effectivement procéder à de telles installations  ...

    Au bord de l'Huveaune

     

    Un passage de rapides

    Dans les vasques, le travertin n'a pas sa célèbre blancheur.  Au contraire, une  couleur rouille et des taches brunes le recouvrent par endroits. Et bien sûr l'eau n'a pas sa belle couleur turquoise. Dégradation irréversible, mauvaise période, ??? A revoir plus avant en saison, qui sait ?

    Les vasques

     

    Les vasques

     

    Les vasques en Mai 2009

    Nous passons en rive droite après avoir jeté un coup d'œil à la source la plus basse qui assure l'essentiel du débit.

    La source basse

    Après la pause PN sur une terrasse ensoleillée au dessus du sentier une passerelle toute neuve nous permet de retourner en rive gauche où nous allons chercher un sentier étroit en balcon dans la forêt puis à travers une friche pour arriver à la ferme de la Taurelle.

    Le sentier dans la forêt

     

    Endroit dégagé au pied de la crête des rocs de la Caïre

     

    La maison forestière de la Taurelle

    Les ruines de la ferme abandonnée n'ont guère d'intérêt mais le site, avec son allée de tilleuls, sa rangée de mûriers et ses imposants chênes pluri-centenaires, est majestueux. L'ONF y maintient une activité agropastorale qui empêche la fermeture des immenses champs et prés qui devaient, avec l'eau, faire la richesse de cet ancien domaine.

    L'allée de tilleuls

     

    Les prés de la Taurelle avec en fond les falaises de la Sainte-Baume

    Une balade d'environ 9 km et 150 m de dénivelé.

    Avec les violettes les anémones hépatiques ornent en ce moment les sous-bois :

    Une belle touffe de violettes

     

    Anémone hépatique

     

     

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