• La Colle du Rouet, Catchéou, les Flacs

    C'est devenu une tradition d'aller faire, fin Avril ou début Mai, au moment où elle est couverte de fleurs, une balade dans la forêt domaniale de la Colle du Rouet. Heureusement préservée depuis un bon moment des incendies, doucement vallonnée, ponctuée de lacs (en fait des retenues collinaires), sillonnée de nombreuses pistes et sentiers, elle permet de varier les circuits faciles. Aujourd'hui nous prenons une nouvelle fois les lacs des Flacs comme destination mais nous avons choisi un départ plus à l'Ouest que les années précédentes (e.g. ici ).

    Nous utilisons donc le parking qui se trouve au bord de la D47, en face de l'entrée de la piste de Palayson.

    Mode d'emploi de la carte : cliquer ICI

    Après environ trois cent mètres sur la piste en question nous prenons sur la gauche la piste de Catchéou qui se rétrécit progressivement jusqu'à devenir un sentier étroit qui plonge (enfin, tout est relatif, on ne descend qu'une quinzaine de mètres) dans le vallon du ruisseau de la Péguière, bien alimenté comme tous ses congénères par les pluies récentes.

    Sur la piste de Catchéou, vers le Nord

    Passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir 

     

    Dans le vallon de la Péguière

     

    Le ruisseau de la Péguière

    Avec un tel débit nous ne  pouvons pas nous empêcher de faire un court détour jusqu'au ruisseau de la Font des Anguilles où effectivement la cascade du Trou de la Jarre a bien meilleure allure que toutes les fois où nous lui avons rendu visite.

    Cascade du Trou de la Jarre

     

    Cascade du Trou de la Jarre

     

    Le ruisseau de la Font des Anguilles en amont de la cascade

    Nous remontons ensuite sur le plateau où l'an dernier on marchait au milieu des fleurs blanches et des hauts buissons des cistes lédons. Cette année, question de calendrier ou de météo, les cistes lédons sont bien là, mais peu fleuris et le décor est assuré par les cistes de Montpellier plus bas, aux fleurs plus petites mais tout aussi blanches et nombreuses.

    Il n'y a que quelques rares fleurs sur les cistes lédons

     

    Une mare temporaire bien pleine

    Nous longeons le premier lac et continuons vers le second pour trouver un endroit de pique-nique sur sa rive Sud.

    Le second lac des Flacs

     

    Le second lac des Flacs

    Un étroit sentier nous amène ensuite sur une piste qui remonte sur le plateau. Les pins parasols ont ici presque tous disparu suite à un incendie ancien dont il ne reste guère d'autres traces. Cistes blancs et calicotomes jaunes ont repris le dessus et fleurissent le paysage.

    Remontée sur le plateau au milieu des cistes (blancs) et des calicotomes (jaunes)

     

    Tout au fond les sommets de l'Estérel

    Progressivement on retrouve les pins parasols et on regagne la piste de Palayson en suivant un étroit sentier que les pluies de la veille ont transformé par endroits en petit ruisseau.

    On retrouve les pins parasols

     

    Le sentier-ruisseau

    Nous remontons vers le Nord en suivant des sentiers parallèles à la piste. Ils traversent des pelouses où fleurissent des tapis d'orchidées (des sérapias) et nous conduisent à la mare temporaire de Catchéou.

    Sur le sentier

     

    La mare de Catchéou

     

    Une belle libellule sur la mare de Catchéou

    Encore un kilomètre et nous regagnons le parking après environ 9 km et 100 m de dénivelé.

    Les sérapias négligés rencontrés en grand nombre il y a trois semaines ( ici ) sont maintenant fanés et ils sont remplacés par d'innombrables sérapias de Hyères et sérapias en langue, espèces dont nous n'avions alors vu que quelques rares représentants. Sur la photo ci-dessous, la fleur a le labelle foncé et replié vers la tige, une des caractéristiques du sérapias de Hyères :

    Sérapias de Hyères

    Alors que sur celle-là le labelle est plus clair et plutôt penché vers l'avant, caractéristique du sérapias en langue :

    Sérapias en langue

    Ces identifications restent néanmoins incertaines, d'autant qu'on a l'impression en regardant ces immenses tapis que tout ce beau monde se mélange et peut-être même s'hybride. Alors  ...

    Tapis de sérapias

    Et puisqu'on fait dans le compliqué, continuons encore un peu : dans notre dernière sortie au bois de Bouis nous avions rencontré une petite renoncule à fleurs jaunes poussant dans les mares et flaques temporaires, identifiée comme la renoncule de Revélière, une espèce très rare. Nous l'avons retrouvée aujourd'hui près du trou de la Jarre :

    Renoncule de Revelière

    Au bord du lac des Flacs il y avait une renoncule très voisine : la renoncule à feuilles d'ophioglosse :

    Renoncule à feuilles d'ophioglosse

    La différence ? Regardez bien les fleurs : dans la première on distingue derrière les pétales les sépales un peu plus ternes et un peu plus longs ; dans la seconde, les sépales, beaucoup plus courts que les pétales, sont à peine visibles. Et voilà pourquoi ....

    Renoncule de RevelièreRenoncule à feuilles d'ophioglosse

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Heureusement il y a des cas plus simples comme ce bel ophrys bécasse trouvé non loin de la mare de Catchéou :

     

    Ophys bécasse

     

     

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