Le circuit des Cabrettes, au départ de la Mourre , fait partie des balades présentées par l'office du tourisme de la Garde-Freinet. Il s'agit d'une boucle à flanc des collines qui encadrent le bassin versant du ruisseau de Sartouresse qui, plus au Nord, rejoint l'Aille, lui-même affluent de l'Argens.

Il y a un petit parking à l'entrée de la piste des Cabrettes, au sortir du hameau, côté La Garde Freinet. C'est de là que nous partons.

J'avais traversé le hameau de la Mourre il y a longtemps, au printemps, et j'en avais retenu des images d'un plateau exceptionnellement verdoyant, avec des prés et des arbres fruitiers, et même des vaches, comme si on se trouvait en moyenne montagne à seulement 350 m d'altitude. Ce sont un peu ces images que je retrouve au début de la descente sur la piste des Cabrettes.

 

 

 

 

 

 

 

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Passés les hameaux des Hautes puis des Basses Cabrettes, un moment d'inattention nous fait rater la descente vers le lit du ruisseau que nous finissons par rejoindre un peu plus loin en continuant sur la piste. Nous sommes là au point le plus bas du circuit (cote 128) et depuis un moment dans un paysage traditionnel de maquis, avec chênes-lièges, chênes verts, arbousiers, ... Une montée vigoureuse nous ramène vers 250 m d'altitude près d'une citerne. En chemin nous passons devant une construction énigmatique : ancienne source, ou édifice en relation avec des mines comme il y en a plusieurs dans les environs ?

 

 

 

 

 

 

 

Le petit hameau de Camp long est rendu pittoresque par les feuilles rouges de la vigne vierge qui décorent une ruine particulièrement décatie et par des figuiers de barbarie qui rappellent qu'on est quand même bien au Sud.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La piste continue en montagnes russes peu pentues d'où la vue se perd sur l'immensité du maquis dense des Maures. Au lieu-dit "les Poulas", au milieu d'une grande clairière, on remarque surtout un édifice inachevé ou déjà ruiné, très laid.

 

 

 

 

 

 

 

Une longue montée régulière nous amène au carrefour avec la piste de Colle Dure et, enfin, dans cette montée, nous avons en quelques endroits des vues lointaines sur les montagnes du Haut-Var et du Verdon.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il n'y a guère plus d'un kilomètre en légère descente pour rejoindre la Mourre et clôturer cette boucle d'environ 10 km et un peu moins de 300 m de dénivelé. Elle ne contient pas de curiosité majeure mais elle a tout pour plaire à celles et ceux qui aiment les promenades faciles au milieu d'une épaisse forêt pour l'instant préservée. À noter que l'endroit plait aussi beaucoup aux chasseurs. Nous en avons rencontré de nombreux, postés le long de la piste pour une battue, et, si comme nous vous êtes accompagnés par un(e) chien(ne) beagle, leur réserve polie laissera la place à une sympathique cordialité ...

Très peu de fleurs en ce moment. Seule une tache rose dans l'ombre près de l'arrivée m'a attiré. Il s'agissait d'un œillet, sans doute un œillet de Balbi (Dianthuss balbisii, famille des caryophyllacées), un peu fatigué. En voici une image prise dans des conditions plus favorables :