Aujourd'hui nous allons sur le très joli sentier littoral de Saint-Tropez, entre les Salins et les Canebiers en passant par le cap de Saint-Tropez, la pointe de l'Ay et la pointe de la Rabiou. Notre dernière visite date d'Octobre 2017 ( ici ), deux mois après un incendie qui avait atteint le bord de mer au niveau du domaine de la Moutte.

Départ de la plage des Canebiers au bord de laquelle il est en cette période facile de trouver une place si on arrive de bonne heure.

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Pour rejoindre la plage des Salins nous prenons le chemin de la Moutte, plus tranquille et plus ombragé que la route des Salins.

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Nous allons prendre le sentier littoral à l'extrémité Nord de la plage. il s'élève par quelques marches puis traverse un tunnel au milieu de la végétation couchée par le vent avant de conduire au rocher sur lequel se trouve le tombeau d'Émile Ollivier, ancien propriétaire du château de la Moutte et homme politique important sous le second Empire.

 

 

 

 

 

 

Le sentier traverse ensuite la zone qui a été brûlée en 2017 et qui depuis s'est bien réparée pour arriver au Cap de Saint-Tropez prolongé par le rocher de la Croisette. Juste derrière le cap la plage de la Moutte est toujours l'endroit idéal pour la pause bain-pique-nique.

 

 

L'extrémité Ouest de la plage n'a pas été nettoyée des feuilles de posidonies depuis longtemps et leur accumulation forme des banquettes de plus de deux mètres de hauteur, interrompues par des tunnels fragiles qui finissent par s'effondrer en échancrures ouvertes.

 

A partir de là le sentier du littoral devient plus accidenté. Montées et descentes sur de raides escaliers alternent avec des passages plus lisses qui relient entre elles les nombreuses criques. En plusieurs endroits le sentier traverse des fourrés de cannes de Provence ou des tunnels dans le maquis.

 

 

 

 

 

 

 

Le sentier continue ainsi jusqu'à la batterie Saint-Pierre où il quitte le littoral dont il reste désormais séparé jusqu'à la plage des Canebiers par de nombreuses propriétés privées, dont la célèbre Madrague. Une balade d'environ 8 km.

Tout le littoral est abondamment fleuri par la criste marine (Crithmum maritimum, famille des apiacées) qui semble avoir été dopée par son statut de plante protégée dans le Var.

Et comme pour toutes les rosacées, les nombreuses étamines dressées donnent à cette fleurs isolée de ronce (sans doute la ronce à feuilles d'orme, Rubius ulmifolius, la plus répandue dans le département) une séduction particulière :