• Saint-Tropez, des Salins aux Canebiers

    A mes yeux, en cette saison, une courte balade côtière à Saint-Tropez ne justifie pas à elle seule le déplacement, vus les pénibles embouteillages qui paralysent en permanence la route entre le village et le carrefour de la Foux. Mais, si on ajoute au programme une visite à l'Annonciade pour les derniers jours de l'exposition Braque-Laurens et un tour sur le port pour contempler les voiliers de la semaine "Voiles à Saint-Tropez", ça devient jouable.

    Pour la balade, nous partons de la plage des Canebiers, que nous quittons pour rallier la plage des Salins par une route qui ne laisse que  peu de places aux piétons mais qui n'est heureusement pas trop fréquentée.

    Saint-Tropez, des Salins aux Canebiers

    Rappel : passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir

     

    La plage des CanebiersLa plage des Canebiers

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le petit parking est plein, mais la plage est grande et il n'y a pas foule.

    La plage des Salins vue depuis le monument d'E. OllivierLa plage des Salins

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le sentier s'élève d'une dizaine de mètres dans la végétation basse et déformée par le vent, puis il passe devant la tombe d'Émile Ollivier, sobre et massif monument édifié sur une pointe rocheuse. Emile Ollivier, député du Var et ministre sous le second Empire (et bien plus, voir ICI), a été le propriétaire du Château de la Moutte dont le domaine se prolonge jusqu'à la mer. Château et domaine sont maintenant la propriété du Conservatoire du littoral. Malheureusement, un peu plus loin on ne peut que constater que cela n'a pas empêché le feu d'en détruire une partie, entre les caps des Salins et de Saint-Tropez.

    Le domaine de la Moutte attaqué par le feuDans le cercle rouge, la tombe d'Emile Ollivier sur son promontoire

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Passé le cap de Saint-Tropez, on est à l'abri du vent et le talus qui borde la plage donne un peu d'ombre, au pied d'une curieuse hutte de rondins. Les Baies de Saint-Tropez et de Saint-Raphaël, fermées par les Maures et l'Estérel, font un cadre parfait pour le pique-nique précédé d'un bon bain (l'eau est  au moins à 20°C) .

    Arrivée au cap de Saint-Tropez. Tout au fond, on devine le massif de l'EstérelLa cabane bambou

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les voiles de Saint-TropezLa plage de la Moutte. Au fond, Sainte-Maxime

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La suite du sentier alterne escaliers et portions horizontales confortables, criques, plages et promontoires, entre les jardins des somptueuses villas et la mer. Les aménagements privés (jetées, pontons, escaliers, ...) abondent et à un endroit un panneau officiel rappelle curieusement les modalités juridiques relatives aux "AOT" (autorisations d'occupation temporaire). Je dis curieusement car ces installations n'ont absolument rien de temporaire, mais il est quand même intéressant de lire qu'elles ne doivent pas empêcher la circulation du public qui peut de plus les utiliser quand elles ne le sont pas par ceux qui les ont édifiées. Las, un escalier fermé par une grille ou même un port privé obligeant le sentier à s'éloigner de la mer pour contourner la propriété prouvent qu'il subsiste quelques exceptions.

    Saint-Tropez, des Salins aux CanebiersSaint-Tropez, des Salins aux Canebiers

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Saint-Tropez, des Salins aux CanebiersSaint-Tropez, des Salins aux Canebiers

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On quitte le littoral pour rejoindre la Baie des Canebiers par une piste  et on ne retrouve le bord de mer que sur la plage qu'on longe jusqu'à son extrémité. A l'arrivée une balade de 8,5 km qui nous laisse le temps d'aller flâner dans le village.

    Mise à part la zone touchée par l'incendie, la végétation littorale (inules, criste marine, statices, ...) était plutôt en bon état et bien fleurie compte-tenu de la sécheresse du moment. Rien d'original si ce n'est un buisson d'une variété d'aubépine (azarolier) qui s'est sans doute échappée d'un jardin voisin. Cette plante (Crataegus azarolus, famille des rosacées) est remarquable par la taille de ses baies (plus d'un centimètre, comme des cerises) qui  peuvent être utilisées pour faire des gelées bien appréciées (au goût de pomme ou de prune).

    Azarolier

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