• Les Arcs sur Argens, le sommet de Cabredor

    La ville des Arcs sur Argens propose plusieurs circuits de randonnées. J'ai déjà signalé à propos d'une balade hivernale à l'Apié de Raybaud ( ici ) l'excellente initiative de la mairie qui publie sur son site  ( ici ), pour chaque secteur forestier et pour chaque parcours, les jours de battue, ce qui est précieux en période de chasse de Septembre à Mars. Après quelques clics c'est donc en toute tranquillité que nous pouvons aller aujourd'hui au Cabredor, un petit sommet à la limite Nord du massif des Maures.

    Nous partons du parking de la Tournavelle vers le Sud pour traverser l'Argens sur le pont d'Aille. C'est une longue et vieille poutre métallique qui présente la particularité d'enjamber deux fois le fleuve qui, à cet endroit, effectue un méandre de 180° en recevant les eaux de son affluent, l'Aille. 

    Mode d'emploi de la carte : cliquer ICI

    Il y a un peu de courant sur l'Argens et c'est bien agréable en cette période d'entendre le bruit de l'eau vive sur les quelques cascadelles qui séparent des bras presque immobiles.

    L'Argens en amont du pont

     Passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir

    L'Argens sous le pont (en jaune l'Argens, en rouge l'Aille)

     

    L'Argens en aval du pont

    Nous rejoignons la piste des Bauquières et nous passons devant une ancienne fontaine qu'un petit panneau désigne comme la "Fontaine de Catin", Catin étant parait-il un diminutif de Catherine ??

    La fontaine de Catin

     

    En contrebas de la piste l'Argens semble immobile

     

    Avant de quitter la piste des Bauquières on passe devant ce cabanon qui a connu des jours meilleurs (remarquer les doubles génoises .. )

    Dans une épingle à cheveux nous quittons la piste des Bauquières sur la gauche. Un peu plus loin démarre un sentier étroit mais bien tracé, confortable, qui monte en pente douce sur le flanc de la colline de Cabredor. Il est presque tout le long ombragé par un bois clair mais quelques échappées permettent d'apprécier l'immensité sauvage de la forêt des Maures

    Départ du sentier sur la droite

     

    L'immensité verte de la forêt des Maures

     

    Un versant au soleil.

     

    La plupart du temps la montée ressemble à ça

     

    Près de la fin de la montée la vue se dégage mais l'air n'est pas assez transparent pour voir les reliefs du Nord (Rouet, Canjuers  ...)

    Le sentier débouche sur une piste (cote 147) qui continue presque de niveau vers la droite. Nous sommes attirés par une trace assez large qui semble monter vers le sommet. Un raidillon d'une cinquantaine de mètres est suivi d'un sentier incertain et beaucoup moins pentu qui conduit effectivement au sommet mais les arbres cachent toute vue lointaine et il faut pas mal de contorsions pour arriver à isoler une image de la face Sud du Rocher de Roquebrune, inondée de soleil. Le lieu est néanmoins propice à la pause PN. L'abondance de pierres suggère qu'il pouvait peut-être y avoir ici un petit oppidum ?

    Vue sur le rocher de Roquebrune depuis la trace qui mène au sommet

    Le sentier continue après le sommet et s'engage dans une descente très pentue, glissante et rapidement très encombrée : trois raisons de faire demi-tour et de revenir sur la piste par le chemin de l'aller. Nous repartons ensuite vers le Sud, face au Rocher de Roquebrune cette fois sans filtre.

    Le rocher de Roquebrune depuis la piste

    On passe au col de Cabredor puis on rejoint la piste des Bauquières qui nous ramène au pont d'Aille et au parking. A l'aller le pont était en contre-jour et je m'étais dit qu'au retour je remonterais un peu le long de l'Aille pour le photographier mais il ne faut jamais remettre au lendemain ...  Alors je reproduis ci-dessous l'image prise en hiver ...

    Après le col de Cabredor, vue sur le sommet où nous étions

     

    De retour sur le pont

     

     

    Le pont d'Aille

    Une balade forestière d'environ 9 km et 260 m de dénivelé, agrémentée par la présence des rivières et par de belles vues, notamment sur le Rocher de Roquebrune.

    Quelques très rares fleurs, quasiment miniaturisées par la sécheresse. Voici un liseron (f. des convolvulacées) de guère plus d'un centimètre, indéterminé en l'absence de feuilles, un aster (Galatella sedifolia, f. des astéracées) et un œillet de Balbis (Dianthius balbisii, F. des caryophyllacées).

    Liseron

     

    Aster

     

    Œillet

    Et il est impossible de quitter une balade à cet endroit sans un arrêt sur le pont de la Tournavelle d'où on a une si belle vue sur le lit de l'Argens.

    L'Argens en aval du pont de la Tournavelle

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