Une dernière "rando d'avant" pour clore, je l'espère, ma période d'interruption forcée des sorties "in vivo". Toujours le long du Verdon, mais cette fois au printemps et près de Castellane : les Cadières de Brandis. Probablement rien à voir avec les cades, mais plutôt avec la forme prismatique de certains rochers qui leur donne une vague allure de chaises (cadiero en provençal).

La balade débute au col des Lèques, sur la route Napoléon au Nord-Ouest de Castellane. Le circuit est balisé et il démarre plein Sud, sur une piste, face aux sommets de la Barre de la Sapée.

 

 

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Au premier carrefour nous prenons à droite (cela nous permettra de franchir les passages rocheux en montée, ce que je trouve plus confortable) et nous commençons à monter dans la forêt de Chalonnet sur un sentier caillouteux mais bien tracé..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus haut, après être passé sous une dalle inclinée le sentier s'engage dans une zone rocheuse et escarpée avant de déboucher sur une belle clairière peu pentue. Nous sommes presque arrivés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au moment où le sentier fait un coude vers la gauche nous continuons tout droit pour rejoindre les Cadières et nous errons au mieux des passages entre tous ces prismes de calcaire, en commençant par l'extrémité Ouest du massif où du sommet d'une colonne on a un immense point de vue vers l'aval du Verdon et Chasteuil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous rejoignons le sentier balisé à l'extrémité Est du massif. Ce sentier continue à peu près à plat dans la forêt puis descend en terrain découvert sur le flanc Sud jusqu'à un col marqué d'un pylône sur la crête de Colle Bernaiche. Le circuit passe alors en face Nord et il descend dans la forêt jusqu'au carrefour et rejoint enfin le parking au bout d'une balade originale d'environ 9 km et 500 m de dénivelé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et comme c'était au printemps, il y avait plein de fleurs, par exemple cette pulsatille des Alpes (Pulsatilla alpina, famille des renonculacées). Belle, mais toxique, comme la plupart des membres de sa famille.