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Grand Caunet, le Montounier
Les crêtes calcaires qui courent du pas d'Oullier au Camp ne conservent pas longtemps les traces des pluies. Après ces quelques jours de mauvais temps, elles devraient être une destination confortable pour notre première balade 2021.
Nous partons du parking de Grand Caunet. Apprécié des chasseurs, promeneurs et randonneurs, il n'est jamais vide. A première vue les pistes et chemins seront effectivement secs, mais à 400 m d'altitude il fait plus froid qu'au bord de la mer : la température ne dépassera pas 3°C pendant toute la balade, et comme il y a un petit mistral, il vaut mieux être bien couvert.
Nous nous dirigeons vers la crête sur une piste aux abords bien dégagés. Un moment d'inattention, nous ratons un virage et nous retrouvons face aux Barres de Fontblanche. Demi-tour vers la route du Col de l'Ange sur une piste qui n'a pas encore reçu un rayon de soleil : cailloux et buissons sont couverts de givre. Les vues vers le Nord et l'Est (Sainte-Baume et Mourre d'Agnis enneigés) sont bien dégagées mais une brume épaisse barre l'horizon vers l'Ouest. A l'œil nu on pouvait deviner le Garlaban, mais il n'apparait pas sur les images.
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Après la traversée de la route la remontée se fait au soleil, jusqu'à un col d'où on aperçoit un peu plus loin la chapelle Saint-André et, tout en bas, au bout de la plaine de Roquefort, le château de Julhans qui a une vieille histoire. Il a notamment appartenu au moment de la Révolution, à l'armateur marseillais François Clary , dont deux filles, Julie et Désirée, ont eu des destins de Reine (de Naples et d'Espagne pour la première, épouse de Joseph Bonaparte et de Suède pour la seconde, épouse du Maréchal Bernadotte après avoir été abandonnée par Napoléon ) - fin de la chronique mondaine.
Nous continuons sur le GR pour atteindre le sommet du Montounier. Dans tous les passages encore à l'ombre et qui n'ont pas été protégés de la condensation nocturne par un couvert végétal un givre épais couvre les rochers et les rend glissants.
Au sommet nous nous abritons du vent derrière un épais buisson de chênes verts pour un pique-nique au soleil, avec devant nous un arbuste transformé en arbre de Noël par le givre.
Nous entamons la descente sur un chemin couvert de cailloux. Je me demande toujours par quel mécanisme physique les petits cailloux -moins de 10 cm- s'accumulent ainsi sur les chemins car je n'imagine pas qu'ils aient pu y être apportés : gravité, piétinement, transport par ruissellement, ... ? La brume tenace et un peu étonnante compte-tenu du vent atténue fortement les lointains et on devine seulement les sommets de La Ciotat, des Calanques, le Mont Carpiagne, ... Sur les images ci-dessous j'ai souligné les crêtes car elle sont encore moins visibles que sur le terrain.
Nous retrouvons la piste qui nous ramène au parking au terme d'un balade fraîche et panoramique d'environ 10 km et 300 m de dénivelé.
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Commentaires
Encore une magnifique randonnée, somptueuse, avec des paysages de toute beauté ! Vous avez dû avoir frisquet pour le pique-nique !!! Bisous et bonne journée.