La vallée d'Eyne est une de nos destinations favorites pour rencontrer de belles fleurs ( ♥ ) . En pente régulière et continue sur un dénivelé total de 1000 m elle permet des balades de tous niveaux pour lesquelles on est toujours assuré d'un retour facile. Idéal pour notre première sortie pyrénéenne de cette année.

Nous quittons le parking déjà à moitié rempli par une piste qui nous permet de rejoindre après un peu plus d'un kilomètre de montée facile le GR 174 en évitant son long raidillon initial.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le sentier se rapproche progressivement du lit du torrent tandis que la forêt s'éclaircit et laisse voir les rudes pentes des bords de la vallée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un des buts de la balade était de voir les lis des Pyrénées que l'on trouve autour de 1900 m d'altitude. Après avoir constaté que cette année la saison est bien avancée et que ces magnifiques fleurs sont déjà presque toutes fanées, nous nous arrêtons au bord de l'eau pour la pause PN et entamons le retour.

Cette fois nous prenons le sentier nominal le long duquel nous trouvons en grand nombre des lis martagons qui, un peu plus tardifs, sont eux en pleine forme. De retour au parking nous avons fait environ 8 km et 350 m de dénivelé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La végétation est cette année très en avance et nous ne sommes pas montés aussi haut que lors de notre dernière visite ( ♥ ). Du coup nous n'avons pas rencontré exactement les mêmes fleurs et en voici quelques unes que nous n'avions pas illustrées en 2018 :

le géranium des prés (Geranium pratensis) et le panicaut de Bourgat ou "chardon bleu des Pyrénées" (Eryngium bourgatii) qui en fait n'est pas un chardon, mais une ombellifère (apiacée).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une belle fleur des sous-bois humides, la grande astrance (Astrantia major) . Les longues bractées blanches au dos strié de vert pourraient passer pour des pétales et elles n'entourent pas des étamines, mais de minuscules fleurs organisées en ombelle : l'astrance est elle aussi une apiacée :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pour finir, deux polygonacées, qui doivent le nom de leur famille à l'aspect en ligne brisée de leurs tiges : la renouée bistorte (Polygonum bistorta) et la renouée des Alpes (Polygonum alpinum) :