• Sur les crêtes du Faron

    Trop de vent à l'Ouest, trop tôt pour les mimosas à l'Est : nous restons à nouveau dans l'aire toulonnaise, pour aller aujourd'hui sur le Mont Faron. Sur 3 km de long, de la tour Beaumont au fort de la Croix-Faron et 1 km de large, du Point Sublime à la Caserne du Centre , il y a là un vaste espace boisé propice, du haut de ses 500 m, à de belles balades panoramiques.

    Départ du parking du mémorial en direction du Point Sublime, sur un large sentier caillouteux à souhait, comme toujours sur ces tas de calcaire que sont les Monts Toulonnais (Faron, Coudon, Mont Caume, Croupatier, Gros Cerveau).

    Mode d'emploi de la carte : cliquer ICI

    Près du Point Sublime un beau bosquet de pins d'Alep

     Passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir

    Du même endroit, vue sur le littoral de l'Ouest varois

     

    U n peu plus vers le Sud, zoom sur le fort de Six-Fours et les îles des Embiez

     

    Vers l'Ouest, la vue porte jusqu'aux calanques de Cassis et de Marseille

     

    Vers le Sud-Est, la vue porte jusqu'à Porquerolles

    Une suite de sentiers qui jouent avec la route nous amène près du fort de la Croix-Faron, au pied duquel une terrasse panoramique qui domine le fort Faron nous accueille pour la pause PN.

    Depuis l'arête (cote 508), vue vers le Nord et les falaises de la Vieille Valette. On distinguait à peine les sommets lointains du Haut-Var (Lachens, ...)

     

    Quand on traverse la route on tombe sur cette fontaine

     

    Et avant de remonter vers la Croix-faron, on constate que le cap Sicié est maintenant sous les nuages

     

    Depuis le lieu de pique-nique, vue plongeante sur le fort Faron

    Retour vers l'Ouest en suivant au plus près la crête Nord du massif jusqu'à son point culminant à 584m.

    Au  bord du fort de la Croix-Faron, vue sur le Coudon

     

    Du même endroit, vue sur le sommet du massif, notre prochain objectif

     

    Avant la montée vers le sommet, coup d'œil sur le Fort-Faron que nous venons de quitter

    Pour rejoindre le col (cote 508) où nous sommes passés à l'aller, on peut, suivant l'humeur, descendre tout droit, en grande partie hors sentier dans un lapiaz malcommode, ou suivre le bon chemin qui s'éloigne de la crête. Même type de choix pour contourner la Caserne du Centre, le chemin qui passe au Sud étant plus confortable, mais moins beau, que le sentier qui passe au Nord sur des restes de fortifications.

    Le sommet vu de la Caserne du Centre, à travers un léger brouillard qui commence à s'installer

    Pour contourner le parc zoologique en pleine rénovation il n'y a par contre pas le choix, il faut passer par le Sud avant de retrouver la crête que nous suivons jusqu'au parking. Entretemps le brouillard est devenu nuages. Ils épargnent notre trajet mais nous font un écran pittoresque devant les sommets du Mont Caume et du Croupatier et nous empêchent d'apercevoir la mer vers Sanary ou Bandol.

    Le mont Caume derrière un nuage

     

    Au fond, le Bau de Quatre Aoures dépasse lui aussi des nuages

     

    Les restes de fortifications au pied de la tour Beaumont

     

    Le Baou de Quatre Aoures. A gauche, on devrait voir la mer ...

    Une balade classique mais toujours aussi attrayante d'environ 9 km et un peu moins de 300 m de dénivelé.

    Malgré tous ses cailloux le Mont Faron a une grande richesse botanique et il abrite de nombreuses espèces. Mais pour en voir les fleurs il faut attendre le printemps,  à quelques exceptions près, notamment le "lilas d'Espagne" et le romarin, qui ont toujours en hiver quelques bouquets roses ou bleuâtres à nous montrer ça ou là :

    Lilas d'Espagne (Centranthus ruber)Romarin. On voit nettement, dépassant de la corolle, le style et les deux étamines teminées par des anthères en forme de dents

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais, fleuri ou non, la vedette locale est le chou de Robert (Brassica oleracea, subsp. robertiana, famille des brassicacées) ainsi nommé en hommage à M. Robert, un pharmacien de la Marine féru de botanique qui a initié le reboisement du Faron ( ici ) au milieu du XIX ème siècle. Contrairement à ce que suggèrerait son autre dénomination (chou de montagne, Brassica montana), ce chou ne pousse pas en altitude mais sur les collines calcaires méditerranéennes où, globalement rare, il peut être localement abondant, comme sur le mont Faron.

    Chou de Robert

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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