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Sur les crêtes du Faron
Trop de vent à l'Ouest, trop tôt pour les mimosas à l'Est : nous restons à nouveau dans l'aire toulonnaise, pour aller aujourd'hui sur le Mont Faron. Sur 3 km de long, de la tour Beaumont au fort de la Croix-Faron et 1 km de large, du Point Sublime à la Caserne du Centre , il y a là un vaste espace boisé propice, du haut de ses 500 m, à de belles balades panoramiques.
Départ du parking du mémorial en direction du Point Sublime, sur un large sentier caillouteux à souhait, comme toujours sur ces tas de calcaire que sont les Monts Toulonnais (Faron, Coudon, Mont Caume, Croupatier, Gros Cerveau).
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Une suite de sentiers qui jouent avec la route nous amène près du fort de la Croix-Faron, au pied duquel une terrasse panoramique qui domine le fort Faron nous accueille pour la pause PN.
Retour vers l'Ouest en suivant au plus près la crête Nord du massif jusqu'à son point culminant à 584m.
Pour rejoindre le col (cote 508) où nous sommes passés à l'aller, on peut, suivant l'humeur, descendre tout droit, en grande partie hors sentier dans un lapiaz malcommode, ou suivre le bon chemin qui s'éloigne de la crête. Même type de choix pour contourner la Caserne du Centre, le chemin qui passe au Sud étant plus confortable, mais moins beau, que le sentier qui passe au Nord sur des restes de fortifications.
Pour contourner le parc zoologique en pleine rénovation il n'y a par contre pas le choix, il faut passer par le Sud avant de retrouver la crête que nous suivons jusqu'au parking. Entretemps le brouillard est devenu nuages. Ils épargnent notre trajet mais nous font un écran pittoresque devant les sommets du Mont Caume et du Croupatier et nous empêchent d'apercevoir la mer vers Sanary ou Bandol.
Une balade classique mais toujours aussi attrayante d'environ 9 km et un peu moins de 300 m de dénivelé.
Malgré tous ses cailloux le Mont Faron a une grande richesse botanique et il abrite de nombreuses espèces. Mais pour en voir les fleurs il faut attendre le printemps, à quelques exceptions près, notamment le "lilas d'Espagne" et le romarin, qui ont toujours en hiver quelques bouquets roses ou bleuâtres à nous montrer ça ou là :
Mais, fleuri ou non, la vedette locale est le chou de Robert (Brassica oleracea, subsp. robertiana, famille des brassicacées) ainsi nommé en hommage à M. Robert, un pharmacien de la Marine féru de botanique qui a initié le reboisement du Faron ( ici ) au milieu du XIX ème siècle. Contrairement à ce que suggèrerait son autre dénomination (chou de montagne, Brassica montana), ce chou ne pousse pas en altitude mais sur les collines calcaires méditerranéennes où, globalement rare, il peut être localement abondant, comme sur le mont Faron.
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