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La Bédoule, le Cabanon des Gardes
Après le long épisode pluvieux de ces derniers jours, il vaut mieux aller randonner en hauteur qu'au fond des vallons. Aujourd'hui donc, direction le refuge de la Bédoule ("Cabanon des Gardes"), sur les crêtes qui dominent la plaine de Roquefort et la Baie de La Ciotat.
Le Dimanche, c'est un lieu de promenade apprécié et nous ne trouvons à nous garer qu'au parking qui se trouve, sur la D559a, avant une épingle à cheveux, deux cent mètres environ après le pas de l'Oullier, celui de ce col étant plein.
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La piste s'élève au début rapidement pour continuer en balcon sur la face Nord du massif. Dans la forêt, un sentier permet d'éviter la piste pendant quelques centaines de mètres, puis on débouche sur une terrasse avec de très belles vues sur la plaine de Roquefort, et on arrive insensiblement, au pied de la tour de guet, sur le GR51 qui circule en crête.
Le panorama est superbe dans toutes les directions
Après le pique-nique au pied de la tour, nous trouvons un peu plus bas le Cabanon des Gardes, envahi par les agapes joyeuses de plusieurs groupes de randonneuses et randonneurs.
La suite du parcours est une descente sur la crête avec les mêmes vues lointaines, juste interrompue par la recherche d'une grotte qui se révèle en fait être un aven très profond dont l'entrée est protégée par un grillage. Il s'agit du gouffre nommé "Raymond" dans la liste des cavités des Bouches du Rhône. Il semble que si nous avions contourné en descente cet aven, nous serions tombé sur une terrasse qui donne accès à une plate-forme intermédiaire qui doit ressembler à une grotte, d'où le quiproquo. Il faudra revenir... Une fois sur la route, au pas de l'Oullier, nous continuons quelques dizaines de mètres sur le GR pour découvrir depuis un petit sommet une vue sur Cassis qui jusqu'alors nous avait été cachée par le relief. 200 m sur le bas-côté (très large heureusement) et nous rejoignons la voiture après 7,3 km et 200 m de dénivelé.
Vraiment peu de fleurs en ce moment sur ce parcours. Quelques pauvres valérianes ("lilas d'Espagne") hors saison, des grappes de fruits desséchés sur les sumacs, du romarin, bien sûr, mais aussi pas mal de cousteline (Reichardia picroides, famille des astéracées). C'est une excellente salade sauvage, qu'il vaut mieux cueillir en dehors de sa période de floraison. Nous nous contenterons donc de la regarder :
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