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La Cadière : le Défends, la Malissonne, les Costes Galines
Les prévisions maussades pour le temps d'aujourd'hui ne justifient pas un long déplacement. Nous allons donc à la Cadière d'Azur pour nous promener dans la forêt de pins et les champs de vignes qui entourent ce beau village.
Départ du parking du stade d'où nous rejoignons un sentier balisé qui descend vers le Sud-Ouest en longeant le bord de la falaise.
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Avant de nous engager dans la forêt nous bénéficions des premières vues panoramiques sur la baie de Saint-Cyr et l'extrémité Ouest de la chaîne de la Sainte Baume
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Le sentier fait un grand lacet puis il descend plein Sud jusqu'au chemin de Saint-Marc.
Au carrefour avec le chemin de la Malissonne nous prenons celui-ci vers le Nord. Après une centaine de mètres sous les pins, il continue entre les vignes, les oliviers, les cyprès et les amandiers en fleurs dans une ambiance très provençale.
On quitte l'asphalte du chemin de la Malissonne pour la terre du chemin de Sainte Croix qui traverse encore quelques vignes et oliveraies avant d'entamer une longue montée régulière sous les pins des Costes Galines.
On finit par retrouver le chemin du Stade et, après un court détour vers les restes d'un ancien moulin à vent, on le quitte pour un sentier qui se dirige vers trois immenses réservoirs d'eau. Il les contourne par le Nord, passe devant la chapelle Sainte-Croix puis longe les falaises qui dominent les Costes Galines.
À son extrémité Ouest la colline se termine par un à-pic. On y retrouve les vues panoramiques du départ et on y rencontre un monument de pierres en forme de cube, posé sur un terre-plein recouvert d'une épaisse couche de gravier un peu incongrue. Sa destination à première vue énigmatique est expliquée par la stèle qu'il porte : "en action de grâce de la paix du 30 Mai MDCCCXIIII" (sic). Le traité de Paris qui fixe les conditions de la paix signée par les Bourbons avec la coalition après la première abdication de Napoléon date bien du 30 Mai 1814 mais on s'attendrait plutôt à ... XIV ! Quant à savoir qui est à l'origine de cette célébration, mystère.
Pour terminer la balade nous longeons le stade avant un dernier tour dans la garrigue du Défends à la poursuite des fleurs, nombreuses mais minuscules, des narcisses. À l'arrivée un peu plus de 7 km et environ 200 m de dénivelé.
Le printemps pointe son nez avec quelques précurseurs : dans les cailloux, les orchis de Robert (Himantoglossium robertianum) et les iris sauvages (Iris lutescens):
Au bord des fossés, la fumeterre grimpante (Fumaria capreolata, famille des papavéracées).
Et donc, un peu partout dans la garrigue, les narcisses douteux (Narcissus dubius, famille des amaryllidacées) :
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