Sur la rive gauche de l'Argens, au pied des collines de porphyre du Rouet, la forêt de Palayson est d'une exceptionnelle richesse écologique. Bien que faiblement vallonnée on y trouve, comme dans la plaine des Maures, de nombreux ruisseaux plus ou moins temporaires sur le lit desquels des barres rocheuses créent des cascades toujours modestes mais souvent pittoresques. En bonne logique le "trou de la Jarre", site peu référencé et à la localisation imprécise sur les cartes, doit être un trou d'eau au pied d'une de ces cascadelles. C'est à sa recherche que nous partons dans cette randonnée  que nous complèterons par la visite de quelques autres curiosités locales.

Nous partons du parking qui se trouve au bord de la D47 à l'entrée de la piste de Palayson.

Après environ 200m nous quittons cette piste large et sans attrait pour la piste de Catchéou, plus belle et plus tranquille (à partir de là nous ne verrons plus personne de toute la balade). Au milieu d'une forêt claire de pins parasols la situation légèrement surélevée nous offre de belles vues lointaines.

 

 

 

 

 

 

 

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La piste se transforme en un sentier étroit au milieu des pins, des bruyères et des callunes en fleurs.

 

 

 

 

 

 

 

Au bout de la crête qui sépare deux vallons le sentier descend brusquement au bord du lit d'un ruisseau où coule un très mince filet d'eau et, juste avant un gué on trouve un trou d'eau peu profond en aval d'une barre rocheuse. C'est à la cote 46 et d'après la carte, cela pourrait bien être le trou de la Jarre.

 

 

 

 

 

 

 

Mais si ce site est le seul nommé, c'est sans doute qu'il est le plus important. Il devrait donc se trouver sur le ruisseau le plus important, le ruisseau de la Font des Anguilles, une centaine de mètres au Nord-Est. Une piste nous y conduit, au milieu de beaux chênes-lièges récemment démasclés. Le gué passe sur un gros rocher qui est la partie supérieure de la cascade qui s'écoule dans un trou cette fois plus grand et plus profond : le vrai trou de la Jarre ?

 

 

 

 

 

 

 

Évidemment en cette saison le filet d'eau est minuscule mais on peut facilement imaginer le spectacle à un moment plus favorable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une pause dans un bosquet de grands pins parasols nous partons vers l'Ouest sur un beau sentier étroit mais confortable pour rejoindre la piste de Palayson. Nous la longeons sur un sentier parallèle jusqu'à la mare temporaire de Catchéou , haut lieu botanique qui a le statut de "réserve biologique dirigée".

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous allons ensuite vers l'étang des Chaoumes, autre lieu charmant, puis vers le lit de l'Endre. La forêt devient plus dense, des espèces d'arbres feuillus apparaissent, mais pas une goutte d'eau dans la rivière ! Pourtant, en passant sur le pont routier il semblait qu'il y en avait un peu en amont. Sans doute s'écoule-t-elle ici en souterrain et aurait-il fallu aller au bord de l'ancienne sablière, un peu en aval, pour en retrouver.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous rejoignons le parking en longeant du plus loin possible la route pour terminer cette très agréable et intéressante balade d'un peu plus de 8 km et environ 100m de dénivelé.

Les pluies récentes ont été insuffisantes pour alimenter rivière et ruisseaux mais elles ont quand même déclenché la sortie de quelques fleurs : des tapis de colchiques, comme dans toutes nos dernières sorties, mais aussi de pâquerettes (des bois ? Bellis sylvestris, famille des astéracées) .