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Le Brusc, Mont Salva, Montjoie
En ce 8 Mai le sommet de Montjoie, dans le massif de Sicié, semble tout désigné pour y célébrer la Victoire. D'autant que la météo impose, si on veut éviter orages et pluies, de rester sur le littoral ...
Nous rejoignons donc le parking de l'espace naturel du Mont Salva, au Brusc. Il est assez tôt pour que nous trouvions facilement une place.
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On rejoint le sentier littoral près de la Pointe du Mourret et on le suit jusqu'à ce que les propriétés privées nous éloignent pour un moment du bord de mer.
Peu après avoir retrouvé la nature sauvage, dans un virage au dessus de la plage de la Fosse, nous quittons la piste pour un sentier qui monte schuss en sous-bois vers la crête.
On arrive ainsi à un col (cote 175) dégagé et dominé par un gros rocher. Il abrite une belle station de lavatères maritimes (Malva subovata ou wigandii, famille des malvacées), plantes rares et protégées mais localement abondantes dans le massif de Sicié ou au Croupatier.
C'est aussi un carrefour : à gauche vers le Quicon, en face vers la route forestière, et à droite vers Montjoie, notre destination. Le sentier est étroit, anciennement bâti, de temps en temps éboulé, et il s'élève de balcons en paliers et raidillons près de la crête d'abord côté mer, puis côté Est.
Pendant la montée, nous tombons sur cette belle touffe de sérapias en cœur (Serapias cordigera), seules orchidées encore fleuries rencontrées sur le parcours.
Le sentier passe à un premier sommet (cote 259), puis après un dernier col arrive au Montjoie. C'est un lieu de pique-nique parfait, d'où la vue porte de la rade de Toulon au massif des Calanques en passant par la Sainte Baume malgré une brume de mer qui s'est levée en même temps que des nuages d'orages s'accumulaient sur l'arrière-pays.
Il n'y a plus ensuite qu'à rejoindre à une centaine de mètres le sentier balisé qui vient de Notre-Dame du Mai puis retrouver au terme d'une descente très raide mais bien aménagée le sentier littoral qui nous ramène au point de départ, après une balade panoramique et fleurie de 7,5 km et 250 m de dénivelé.
Pour terminer, voici deux fleurs plus banales que les lavatères et les sérapias, mais qui, par leur abondance, leurs grappes roses et leurs corolles jaune pâle égayent avec constance nos balades printanières : les centhrantes rouges (ou "lilas d'Espagne", Centhrantus ruber, famille des caprifoliacées) et les urospermes de Daleschamps (Urospermum daleschampii, famile des astéracées).
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