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Le Grand Gageai, la Citadelle
Retour dans les Maures, cette fois pour aller au Grand Gageai, qui, avec ses 427m, est l'un des plus hauts sommets de l'extrémité Ouest du massif. Nous ferons un détour par le beau belvédère de la Citadelle, un peu plus au Sud.
Départ du col du Gambet (alias "pas du cerf") sur la piste du Temple.
Elle s'élève en pente douce et régulière en contournant le Petit Gageai, puis en balcon sur le vallon du Temple.
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Plus loin nous prenons sur la droite la piste qui va vers le sommet de la Citadelle. Bien que ce soit lui qui soit indiqué comme belvédère tous azimuts sur la carte, on y est gêné par la végétation à moins peut-être d'escalader des rochers malcommodes. Il vaut mieux continuer vers le Sud, en très légère descente jusqu'à un emplacement aménagé entre les rochers d'où la vue est superbe sauf qu'aujourd'hui une atmosphère voilée et brumeuse ne permet pas de bien distinguer les lointains et qu'on devine difficilement la mer.
Nous retournons sur la piste du Temple et continuons jusqu'à un col d'où un sentier nous conduit au sommet du Grand Gageai qui est en fait une vaste plate-forme herbeuse ouverte vers le Sud. La vue est là aussi superbe, avec le mêmes limitations atmosphériques.
Nous revenons sur nos pas jusqu'au col pour prendre une ancienne piste très dégradée qui descend vigoureusement vers la piste de Camp Bourjas. On continue en balcon jusqu'à un col où se trouve un abri de chasseurs puis on descend la piste du Crapaud. On traverse le lit du ruisseau pour continuer sur un beau sentier entouré de bruyères en fleurs qui finit par remonter au col du Gambet pour clore cette boucle d'environ 9 km et 350 m de dénivelé.
Outre ses superbes panoramas sur l'immensité verte des Maures, cette balade nous a permis d'apprécier le contraste entre les versants : au Sud, le terrain est sec et décoré de place en place par quelques oronges. Au Nord il est couvert d'épais fourrés de salsepareille (Smilax aspera, famille des smilacacées) à la fois impénétrables (les feuilles et les tiges sont armées d'épines acérées) et très agréables à longer (les fleurs dégagent une délicieuse odeur de miel).
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Commentaires
Une découverte pour moi : les fleurs de salsepareille! Il n'en manque pas sur mon terrain mais je ne les ai jamais vues fleuries.
Salut Jérôme,
C'est sans doute qu'en jardinier diligent, tu coupes ou tu arraches les plantes avant leur floraison. Et c'est une bonne idée car la bête est méchante !